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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-07-28 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Même une avanie,
Même une injure serait bonne. Qui prendre à partie? Qui poursuivre? Il n’y a personne. Faut-il à l’arum La pitié des mares sans rides? Les soirées embaument En vain, aux tropiques putrides. Toi, tu paraîtrais, Je l’espérais, ce matin même, Dansant à jamais Dans mon âme, lis, juge et reine. Le pré se prenait Pour Faust, ou peut-être Hamlet. Dans les pimprenelles Il volait, fouettant les mollets. Ou bien doux, tout doux, Il caressait, brise assoupie, Perles et bijoux Sur les épaules d’Ophélie. La cour délirait, La nuit, affolée par les floches Du brouillard. Les rets De la pluie ligotaient les chaumes, Prudents et muets. Dans la joie voguait le jeune âge, Comme l’oreiller Vogue au sommeil d’un enfant sage. « Tu mérites Troie », Et baisait les lèvres amères. De plâtre, d’albâtre, Divines étaient les paupières. Les tempes qui battent, Et le vêtement tendre, mort. Dors, reine de Sparte, Il est tôt, il fait noir encore. Le chagrin s’énerve, Bouillonne, écume, s’exaspère. Et s’il perd la tête, Seul avec lui, que peut-on faire? Crie, dit-il. Ça brûle? Ça griffe? Pour elle de même! Que le sort stipule : Qu’elle soit marâtre ou bien mère. (In Ma sœur la vie, 1922)
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