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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-08-29 | | Inscrit à la bibliotèque par marlena braester
Pour ceux qui ne nous connaissent pas, voilà :
Nous pissons. Ca fait des années que nous pissons, ensemble, de haut, concentrés, sur le monde entier, sur les pays, sur les mers, sur les collines alentour, sur les montagnes hautaines, nous pissons, en un arc riant, sur tous les nuages blancs, nous pissons, en un arc triste, un jaune jet concentré. Sachez-le: dans l’urine vous avez aussi un grand miroir, c’est l’image vraie et transparente de toute origine de notre existence, des tripes, du dedans, de ce qu’il y a de plus profond, de plus secret, de l’essence, au commencement de notre existence, le noyau, l’origine, notre vitalité, tout. Nous pissons maintenant de droite à gauche. Et en petits ronds, comme le vol du milan au-dessus de vos têtes. Avec tendresse, avec charme, avec un savoir-faire naturel: Une seule petite goutte, Après la fin du monde, pendant l’apocalypse de l’existence humaine, en un léger va-et-vient Imperceptible, placide, comme l’essence d’un poison, comme une bombe, elle tombera du haut d’une tour, La goutte de poème, sur le lac d’en bas. Traduction : Marlena Braester
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