agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 2041 .



Le temps serait ce qui ne passe
poèmes [ ]
Il faut être vagabond...

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [felipe ]

2005-08-04  |     | 







Il faut être vagabond ne serait-ce que le temps de l’illusion d’un départ sur un quai entre les caisses de bois portant des noms étranges d’Hélios, de Macassar et des langues qui tour à tour écorchent ou assouplissent leurs sonorités dans l’air iodé lorsque le ciel paraît plus bleu qu’au Sud endormi dans l’écume figée des mangroves. Avoir rêvé les cycles immuables du soleil tandis que tous les noms de la pluie déversent leurs froides litanies en resserrant l’espace au point de le brouiller avec la démesure qu’il porte en lui, ses appels de sirènes.

Il y a beaucoup de voyageurs en panne dans le monde qui n’auront eut pour unique traversée que la fumée des usines dépliant le journal du lointain qu’ils ne liront jamais, à moins qu’une guerre ne les mènent plus loin que leurs perspectives détruites par l’immobile vers d’autres paysages dévastés. Le bateau va partir ou se désagréger dans son ultime tentative de sillage et celui qui le regarde va se figer parce qu’il n’a su choisir entre deux violences. Le navire va se couler dans la lenteur de couleurs improbables d’ocre et de sépia, se fondre dans la mer effondrée dans ses encres et le rêve ce soir trop grand qui ferme ses fenêtres et retire les clés.

Demain peut-être je mettrais à la voile, les mots et leurs vaisseaux, leurs béquilles célestes dans les hoquets d’un jour balbutiant des chemins épineux et d’étroits sentiers enlisés par l’instant pris entre la nuit, ses sommeils et la lumière qui descend sur la Terre aveugle et sans mémoire.



.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .