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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-05-20 | | Je regarde déjà , au-delà de la colline, apportée par l’odeur des menthes et des sauges, l’esquisse des maisons venteuses, des fenêtres d’aromates ou dorment entre les draps, la fragrance éblouie des lavandes, des gestes de mémoire accrochés, comme les tresses d’oignons, au ciel des poutres goudronnées de souvenirs et les strates épaisses des fumées, ou se perd l’élan de grands troupeaux, fuyant les couperets de l’orage et qui tombèrent comme une seule source, figée jusqu’à ne plus savoir. Approche, dans les poussières d’un feu de cendres et de silex, interroge l’empreinte, qui te suit encore, dans les cavernes sonores, d’un temps que nous n’avons pas rendu moins obscur, ni plus vaste. Même la mousse me dit que sous l’apparence sereine, elle n’est pas si bleue à ce point d’espérer et tirer d’une seule couleur, une fontaine probable. Il faudrait que la soif fut soudain devenue terrible, pour boire les soleils, les liesses et les lies jusqu’aux épines. Peut-être avions nous préparé le néant, à force de s’y refuser. Mais comment aurions pu nous résoudre à n’être, sous la tension d’un gel à venir, ce qui n’est déjà plus, que traversé, sans métamorphose. Un mot, comme l’on va puiser en soi des échelles, les degrés, faire sourdre des lampes et des escaliers, quelque chose qui tienne et nous retienne, d’ouvrir l’anémie des redites, éponger d’un buvard froissé, l’absence d’oser dire non.
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