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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-05-31 | |
Parfois je m’ennuie en société, parfois je m’ennuie avec vous.
Non pas que votre vie ne m’intéresse pas mais seulement que votre vie, que la mienne, n’est pas le seul intérêt qu’on puisse avoir. Je ne dis pas que vous êtes inintéressant, je déplore seulement que vous n’ayez pas la volonté de vous ouvrir aux choses qui vous entourent. Evidement on dira que je suis critique, excentrique, que je juge les autres trop durement… Peut être… Mais ça n’est pas ma volonté. J’aimerais seulement qu’on parle quelquefois de sujets qui ne relatent pas notre vie, nos petites aventures de la veille. Qu’on rêve un peu le monde, qu’on décrive l’univers, qu’on transcende la vie… La suite de fibonacci qui décrit le nombre de pétales des fleurs est elle une preuve que l’univers est régi par les nombres comme le pensaient les pythagoriciens ; qu’il est une règle au monde, qu’il est un être de pure mathématique qui engendre le monde… L’amour est il un phénomène chimique ? Une chimère qui participe à la bonne marche des sociétés humaines ? Ou est-ce ce qui fait de nous des animaux si à part qu’on aime parfois à en perdre la raison ? Les enfants et leur curiosité si particulière. La souffrance humaine et jusqu’où notre espèce est capable de se perdre ou de se trouver. L’influence de la société sur elle-même, sur la vision qu’on peut avoir de soi et des autres. La confiance, la méfiance en l’autre, et les limites de celle-ci propre à chacun. Les constats fatidiques, les certitudes que tout est subjectif mais qu’il faut savoir trancher si l’on ne veut pas rester dans l’expectative, si l’on ne veut pas être un légume sans avis qui pousse au soleil. L’univers est il courbe, la réalité ce qu’elle parait, les choix une somme d’espérance et de facteurs. La vie de ton chien, ton train-train, ton travail ne sont pas sans interrêt mais est ce les seuls dont on puisse parler ? Car quoi ! N’est ce pas ouvrir d’avantage sont esprit à chaque fois qu’on découvre quelque chose dans la parole de l’autre, dans la sienne aussi (en parlant ne vous arrive il pas d’avoir des idées que vous n’auriez pas eu si vous n’aviez que pensé ?) Mon aimée me pense trop sévère, trop négatif, que je juge les autres. Mais qu’y puis-je s’ils ne veulent pas, ne savent pas peut être, s’ouvrir à autre chose qu’au quotidien. Ils sont comme ils sont, je suis comme je suis. Je m’ennuie parfois, rien de plus rien de moins, même si les parfois sont des souvent. Et même si je ne nie pas une part de prétention chez moi, je ne me juge pas meilleur, ni unique. Je pense que je ne suis pas seul à désespérer d’un certain manque de conséquence des discutions en sociétés. Quelque fois je me perds, après m’être ennuyé dans une de ces soirées. Et je vous en fait part. Mais toujours vous me répondez que tout viens de moi, que je vous énerve et vous ennuie (et oui chacun le sien) et finissez par clore la discussion, me laissant là , mon désarroi se transformant en solitude. Passé cette blessure, je me résoud à ne plus vous parler de mes tracas, à les garder comme un secret qu’on tait, à les coucher ici et là , sur cette page noircie du silence de mes cris. Rien n’est plus beau qu’un espoir si ce n’est un espoir qu’on réalise. Pour l’heure j’ai l’espoir de réussir ma nuit et de réaliser ma vie.
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