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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-02-18 | | «Lorsque je dors de nombreux rêves, je sors dans la rue, les yeux grands ouverts, mais voguant encore dans leur sillage et leur certitude. Et je suis stupéfait de mon automatisme, qui fait que les autres m’ignorent. » (Fernando Pessoa) Cet homme, presque invisible tant il est insignifiant dans sa banalité, passe devant un café. Epaisses lunettes cerclées de noir, épaisse moustache, manteau informe, chaussures cirées, nœud papillon. Il va vers son bureau fictif avec ses rêves multipliés, ses doubles entre la vie et la mort. C’est un piéton des limbes égaré dans les signes ne sachant pas, qui il est, ni si il est vraiment. Il se regarde, du moins, il contemple des mouvements épars, des ombres fracturées qui l’habitent, le traversent et le hantent. Une sorte d’erreur de « casting » qui tenterait de dire les fragments intranquilles d’exister. Il marche tout contre sa mort, en elle et avec elle, sans jamais sortir de la ville, il parcourt en lui l’univers pressenti et soudain la vie lui apparaît comme le projet d’un mensonge dissolu dans les métamorphoses de la vérité, ou son envers. Une vérité dissolue dans les métamorphoses du mensonge.
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