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Victoria Iere, reine de Grande-Bretagne et d'Irlande en 1837 - Impératrice des Indes, Franz-Xaver Winterhalter, 1842, Musée et domaine national de Versailles © RMN / Gérard Blot
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux et les Musées et domaine nationaux du château de Compiègne. A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Napoléon III, le château de Compiègne organise une exposition consacrée aux relations franco-britanniques sous le Second Empire. La fascination réciproque qui existe entre la France et l’Angleterre n'est pas nouvelle. Après une première Entente cordiale sous la Monarchie de Juillet autour des liens familiaux entre Louis-Philippe et la reine Victoria, le Second Empire marque une évolution décisive dans l’histoire de ces relations. Sous le règne de l'empereur Napoléon III, profondément anglomane, qui vivait à Londres avant de prendre le pouvoir à Paris et qui devait mourir en terre britannique après la défaite de 1870, l’Angleterre devient le partenaire diplomatique privilégié de la France après en avoir été l’ennemi honni sous Napoléon Ier. En août 1855, le séjour de la Reine Victoria, première visite officielle d’un souverain anglais à Paris depuis quatre siècles, répond à une visite de Napoléon III et l’Impératrice Eugénie à Londres en avril de la même année, et constitue tout à la fois le temps fort de ce rapprochement et le premier apogée du régime impérial. La Reine est reçue avec faste, logée au château de Saint-Cloud, de nombreuses fêtes et spectacles sont donnés en son honneur à l’Hôtel de Ville de Paris, à Versailles, à l’Opéra, etc … Cette visite est organisée à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855, manifestation voulue par l’Empereur en réponse à celle de Londres en 1851. Les présentations des deux pays dominent largement l’Exposition et cristallisent deux stratégies économiques rivales : au bon marché anglais répond le choix français du luxe et de la création, qui s’appuie sur l’aura exceptionnelle de Paris, capitale des arts. Cette exposition se distingue des autres par la présence d’une importante section artistique, absente en 1851, dont le but est d’affirmer la supériorité de l’école française, autour de peintres comme Ingres, Delacroix, Decamps. Le public parisien s’enthousiasme lorsqu’il découvre la section consacrée à la peinture anglaise, représentée par les plus grandes signatures de l’époque (Sir Edwin Landseer, William Mulready, ou encore Paton etc..), il s’agit d’une véritable révélation. Les critiques sont également frappés des progrès réalisés Outre Manche, depuis 1851, dans le domaine des arts industriels et décoratifs. Cependant la France, représentée notamment par la Manufacture de Sèvres, ou par des maisons comme Barbedienne, Froment-Meurice, Christofle, confirme sa prééminence. L’exposition explore toutes ces formes d’art à travers plus de 280 oeuvres (peintures, sculptures, aquarelles, photographies, mobilier, céramique, orfèvrerie etc…) issues des riches collections du château de Compiègne, mais aussi de nombreuses institutions françaises et anglaises, notamment grâce à des prêts exceptionnels des collections royales anglaises, du Victoria and Albert Museum, de la Tate Gallery ou encore des galeries nationales d’Ecosse. Certaines de ces oeuvres, achetées par la Reine Victoria ou offertes par Napoléon III comme cadeaux diplomatiques, n’ont jamais été montrées en France depuis 1855. De même, des objets d’art des collections du Victoria and Albert Museum de Londres, acquis en 1855 à Paris pour servir de modèle aux fabricants anglais, sont pour la première fois depuis 150 ans, exposés en France. L’exposition permet par ailleurs une confrontation inédite entre peinture française et anglaise à travers une sélection d’oeuvres exposées en 1855 au Palais des Beaux - Arts. Un parcours complémentaire est proposé dans les collections permanentes du château pour découvrir des oeuvres monumentales tels que le bureau ministre-bibliothèque de Chastanet et Cie et le tableau de Winterhalter L’Impératrice Eugénie entourée de ses dames d’honneur qui furent également présentés à l’exposition de 1855. Commissariat Emmanuel Starcky, conservateur général, directeur du château de Compiègne et de Blérancourt Laure Chabanne, conservateur au château de Compiègne *** Source Internet et site à consulter : Napoléon III et la Reine Victoria. Une visite à l'Exposition universelle de 1855 |
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