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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-09-07 | | Inscrit à la bibliotèque par Yigru Zeltil
SOURCIL
Nous allons aujourd’hui aux courses. BOUCHE N’oublions pas l’appareil. OEIL Eh bien bonjour. OREILLE Le bataillon mécanique des poignées de mains crispées. BOUCHE (sort) NEZ (crie) Clitemnestre est gagnant ! OREILLE Comment, vous ne saviez pas que Clitemnestre est un cheval de course ? OEIL Les bousculades amoureuses conduisent à tout. Mais la saison est propice. Prenez garde, chers amis, la saison est satisfaisante. Elle mord les paroles. Elle tend les silences en accordéons. Les serpents se profilent dans leurs propres lorgnons. Et que faites-vous des cloches des yeux, demanda l’intermédiaire. OREILLE “Des chercheurs et des curieux”, répondit Oreille. Elle finit les nerfs des autres dans le coquillage blanc de porcelaine. Elle gonfle. NEZ Eventail en crise de bois corps léger en rire majeur. SOURCIL Les courroies des moulins à rêves effleurent la mâchoire inférieure en laine de nos plantes carnivores. OREILLE Oui, je sais, les rêves aux cheveux. OEIL Les rêves d’anges. OREILLE Les rêves d’étoffe, les montres en papier. OEIL Les rêves majuscules en solennités d’inauguration. OREILLE Les anges en hélicoptère. NEZ Oui, je sais. OEIL Les anges de conversation. COU Oui je sais. OREILLE Les anges en coussins. NEZ Oui je sais. OEIL Les anges en glace. COU Oui je sais. OREILLE Les anges des milieux. NEZ Oui je sais. OREILLE La glace est rompue, disaient nos pères à nos mères, au premier printemps de leur existence qui était honorable et gracieuse. OEIL Voilà comment l’heure comprend l’heure, l’amiral sa flotte de paroles. Hiver enfant la paume de ma main. BOUCHE (entre) J’ai gagné beaucoup d’argent. NEZ Merci pas mal. BOUCHE Je nage dans le bassin j’ai des colliers de poissons rouges. COU Merci pas mal. BOUCHE J’ai une coiffure à l’américaine NEZ Merci pas mal. OEIL Oui j’ai déjà vu ça à New-York. COU Merci pas mal. BOUCHE Je ne comprends rien aux bruits de la prochaine guerre. COU Merci pas mal. BOUCHE Et je maigris tous les jours. NEZ Merci pas mal. BOUCHE Un jeune homme m’a suivi dans la rue à bicyclette. COU Merci pas mal. BOUCHE Je m’embarque lundi prochain. NEZ Merci pas mal. OEIL Clitemnestre le vent souffle. Le vent souffle. Sur les quais aux grelots garnis. Tournez le dos coupez le vent. Vos yeux sont des cailloux car ils ne voient que la pluie et le froid. Clitemnestre. Avez-vous senti les horreurs de la guerre ? Savez-vous glisser sur la douceur de mon langage ? Ne respirez-vous pas le même air que moi ? Ne parlez-vous pas la même langue ? Dans quel métal incalculable sont incrustés vos doigts de malheur ? Quelle musique filtrée par que rideau mystérieux empêche mes paroles de pénétrer dans la cire de votre cerveau ? Certes, la pierre vous ronge et les os vous frappent les muscles, mais jamais le langage découpé en tranches de chance ne déclenchera en vous le ruisseau employant les moyens blancs. BOUCHE (sort) OREILLE Vous connaissez les calendriers d’oiseaux ? OEIL Comment ? OREILLE 635 oiseaux - tous les jours un oiseau s’en va - toutes les heure une plume tombe - toutes les deux heures on écrit un poème - on le découpe avec les ciseaux. NEZ J’ai déjà vu ça à New-York. OEIL Quel philosophe. Quel poète. Je n’aime pas la poésie. OREILLE Mais alors vous aimez les boissons fraîches ? Ou les paysages ondulé comme les chevelures des danseuses ? Ou bien les villes antiques ? Ou les sciences occultes ? OEIL Je connais tout ça. NEZ Un peu plus de vie, là-bas sur la scène. SOURCIL Tambour gris pour la fleur de ton poumon. OREILLE Mon poumon est en poumons et non en carton si vous voulez savoir. OEIL Mais, Mademoiselle. OREILLE Je vous en prie, Monsieur. OEIL Pâques vertébrés en cages militaires la peinture ne m’intéresse pas beaucoup. J’aime les paysages sourds et larges galops. NEZ Elles et charmante votre pièce mais on n’y comprend rien. SOURCIL Il n’y a rein à comprendre tout est facile à faire et à a prendre. Goulot de pensée d’où sortira le fouet. Le fouet sera un myosotis. Le mysosotis un encrier vivant. L’encrier habillera la poupée. OREILLE Elle est charmante votre fille. OEIL Vous êtes bien aimable. OREILLE Vous vous intéressez aux sports ? OEIL Oui ce moyen de communication est assez pratique. OREILLE Vous savez j’ai un garage. OEIL Merci bien. OREILLE C’est le printemps le printemps… NEZ Je vous dis qu’il a 2 mètres. COU Je vous dis qu’il a 3 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 4 mètres. COU Je vous dis qu’il a 5 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 6 mètres. COU Je vous dis qu’il a 7 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 8 mètres. COU Je vous dis qu’il a 9 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 10 mètres. COU Je vous dis qu’il a 11 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 12 mètres. COU Je vous dis qu’il a 13 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 14 mètres. COU Je vous dis qu’il a 15 mètres. NEZ Je vous dis qu’il a 16 mètres. COU Merci merci très bien. OEIL Amour - sport ou réquisitoire sommaire des BOTTINS d’amour - amour accumulé par les siècles des poids et des nombres avec ses seins de cuir et de cristal dieu est un tic nerveux des dunes inexactes nerveux et agile feuillette les pays et les poches des spectateurs la coiffure de mort jetée au fléau au dehors neuf amitié à tort juxtaposée en délicatesse. NEZ Je vous dis que l’amour a 17 mètres. COU Je vous dis qu’il a 18 mètres. NEZ Je vous qu’il a 19 mètres. COU Je vous dis qu’il a 20 mètres. NEZ Je vous qu’il a 21 mètres. COU Je vous dis qu’il a 22 mètres. NEZ Je vous qu’il a 23 mètres. COU Je vous dis qu’il a 24 mètres. NEZ Je vous qu’il a 25 mètres. COU Je vous dis qu’il a 26 mètres. NEZ Je vous qu’il a 27 mètres. COU Je vous dis qu’il a 28 mètres. NEZ Je vous qu’il a 29 mètres. OREILLE Vous avez une très jolie tête vous devriez en faire une sculpture vous devriez donner une grande fête pour comprendre et aimer la nature et enfoncer dans la sculpture des fourchettes les herbes de ventilateurs flattent les beau jours. SOURCIL Au feu ! Au feu ! Je crois que Clitemnestre brûle. |
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