Quoi que tu sois,
tu es et c'est ce qui compte,
peu importe qui,
ce que tu as
ou ce que tu haies,
tu es là et tu luis

comme la vérité à l'image
de nos piètres représentations
d'elle jamais aussi fidèle
qu'on la voudrait,
elle résiste sans cesse à l'impression,
à nos consciences en ruines,

le matin vient
dans l'ombre du soleil saillant,
j'émerge,
mon corps se remet des blessures
de la veille
mes méninges torturent ma raison
de tant d'illusions que je voudrais souvent
abdiquer pour ne plus avoir à dire
ou à lutter contre La quiétude,
"dors, reSpire, sourit et ne pense plus"
je me dis mais rien n'y fait,

aucun pas n'avance plus vite
aucune marche ne s'étale
je ne répond à l'appel du silence
je n'entend l'hymne à la joie
qui crie " la vie est belle"
et le monde est rouge sang,
la nature verte de colère,

et moi encore là
homme, au centre de tout,
je contrôle, tu détruis
il nuit et je mets le hallo
au néant qui devient envahissant
après chaque agression
et le retour de l'oppression,

l'amour dicte ce qu'elle écrit
le coeur crie à la mort
et tuera d'abord pour ceux qu'ils aiment
ce qui est écrit on le dit tous pour survivre

mais après, qui le suit
moi non, elle je ne sais pas,
lui ça ne me regarde plus ...

et je ne sais toujours
celui qui suit.