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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2016-03-08 | | Avertissement Où pensez-vous que vont les mots après avoir été pensés ? Où imaginez-vous que vos propres pensées s’acheminent après s'être perdues sur des chemins de conscience ou des champs de bataille ? Où voyez-vous partir et voyager vos anciennes croyances ? Où croyez-vous que vont les âmes et les esprits qui quittent la Terre ? Et où suggérez-vous que volent les souvenirs après avoir été éteints ? Tout comme les informations finissent par se poser en de multiples strates de baisers magnétiques sur les lèvres captatives des plus profonds trous noirs, tous les mots, les pensées, les croyances et les souvenirs partent un jour pour la planète Ivarius ; là où ils sont raffinés par les Séraphins en grandes strates colorées comme dans une peinture d'Éliane Lecomte. Couche après couches, avec des pointes d'or rose et de blanc laiteux; les mots, les pensées, les croyances et les souvenirs se font couleurs et signes, pour que les artistes et poètes du monde entier puissent s'en inspirer librement à leur tour. C'est pour vous, rien que pour vous, que j'ai fait ce long voyage symbolique entre la Terre et Ivarius, pour y puiser quelques mannes célestes et vous ramener après un tel voyage des histoires pleines de mots qui évoquent l’infini ; des pensées et des souvenirs qui ont le goût des choses éternelles, celles qui ne peuvent ni mourir ni disparaître à tout jamais. Car Ivarius est un véritable vivarium, insondable, tellement ses strates y sont incalculables. Ivarius est une planète qui tourne autour d’une étoile si particulière qu'elle fait penser à cette « Impossible étoile » chantée par Jacques Brel. Sauf qu’Ivarius reste pour chacun de nous du domaine du possible ! Une étoile si réelle, chose si surprenante qu’elle m’étonne toujours. Un astre si brillant qu’il respire la santé, et qui lui-même, se trouve au cœur bouillant d’amour de la galaxies spirales à anneau (la NGC 7217 pour les spécialistes), dans cette aussi extraordinaire constellation de Pégase découverte en son temps par le grand Ptolémée, alors qu’il promenait son œil au ciel comme flânent les sages. Ivarius, du latin varia, c’est le mariage entre le Ciel et la Terre, l’Intériorité et l’Extériorité, le monde des idées de Platon et l’Univers des arts et des Lettres. C’est là où les regrets se mêlent à l'amas globuleux des étoiles et où les désirs se font eux-mêmes constellations constellées de souvenirs des plus ternes aux plus brillants. Ivarius, c’est là que se termine le chemin des variations de la pensée et des états d’âme, d’esprit et de conscience de ceux qui ont tout fait pour vivre avec passion. Ivarius c’est la copie conforme de tout ce que nous aimerions garder de meilleurs de notre passage sur Terre. Et quoi que vous pensiez, quoi que vous fassiez, il y aura toujours là -bas un double de vos ombres d’ici, un calque sur mémoires de nos plus profonds oublis, une preuve de vos épreuves, et une copie de nos mots les plus précieux, comme dans le grand registre des dieux. Ne demandez pas de duplicata, il mettrait 50 millions d'années-lumière pour vous parvenir ! C’est ainsi que dans la constellation de Pégase les choses sont rarement « ordinaires » ; d’ailleurs toute la galaxie présente cette particularité, avec ses anneaux concentriques comme nos classeurs de bibliothèques, tels de gros bulbes galactiques, comme des oignons stellaires recouverts de mille strates de pensées et d'images, de souvenirs, de paysages contemplés et de visages rencontrés. La Planète Ivarius est un astre Vargus, un stalker qui rôde au ciel et vagabonde ainsi pour recueillir les fruits de La Terre et toutes les variables de la vie. Du latin variatio, Ivarius est Ivariabilis, elle sait changer sans cesse de langue, de cap et de couleur - elle peut varier le sens de son axe avec toutes les nuances de la giration, avec tous les différents degrés de la gravitation, et tourner ainsi sur elle-même comme une danseuse étoile de l’Opéra, de manière variée et aussi diversifiée qu’un horizon infini couvert de fleurs des champs. Sur Ivarius, les images, les pensées et les souvenirs de La Terre et du Ciel nuancent le firmament de milles formes mouchetées, comme des aurores boréales bigarrées à coups de pinceaux invisibles qui barbouillent la voussure de l’arctique comme une Sixtine de glaces. (…) |
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