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Lueurs diamantines en Israël (13)
prose [ ]
Paques roumain à Jérusalem (La traduction du roumain et l’adaptation sont réalisées par l’auteur lui-même.)

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par [dorarab ]

2013-06-16  |     | 



Samedi, le 7 Avril. Dans le programme du voyage était prevue et la participation à la Sainte Lithurgie de la Résurrection dans l’établissement du Patriarcat Roumain à Jérusalem - l’église Saint- George. S’annonçait une nuit tropicale. L’autocar est entré dans le quartier ultra-orthodoxe juif Musrara, au nord-ouest de Jérusalem vieille. On a défilé en vitesse en face des stations de bus peuplées seulement de quelques hommes barbus, avec "peot" (méches de cheveux, bouclées), en tenu traditionnelle: chaussures noires, costume noir, chemise blanche, "kippa" (petite bonnet noir); ils attendaient avec impacience un moyen de transport pour ne pas retarder trop à "seoudah chlichit chabbat" (le troisième repas du sabbat).
L’autocar s'est arrêté à droite sur le boulevard qui mène à l’aéroport. De là, on a marché durant même pas dix minutes la distance jusqu’à l’église. Dans la demi-obscurité du soir j’ai distingué un bâtiment qui semblait à une villa avec un étage, construite en pierre blanche, caracteristique de la plupart des édifices de Jérusalem. Elle a été entourée d’une clôture plutôt decorative que pour la défence, d’hauteur moyenne: la partie inférieure de la même pierre de construction et la partie supérieure d’une grillage métalique. J’ai dû m’écarter sur l’autre trottoire pour observer le clocher caché derrière un cyprès, qui a été placé vers la rue et faisait corps commun avec l’église. La station d’essence, construite sur un espace donné à bail par l’église, couvrait presqu’un quart de la façade.
On est entré à travers une petite porte et, immédiatement, en exceptant la végétation exotique, j’ai eu l’impression que je me trouvait sur une terre roumaine: on parlait seulement dans la langue de Mihai Eminescu. Des deux côté de l’allée pavée, large d’environ un mètre et jusqu’à 30 mètres de longue, menant à gauche vers l’éntrée de l’église et à droite vers l’immeuble administratif, il y ont été de citoyens roumains, poussés par les besoins, dans leur grande majorité, de bosser en Israël dans les domains de la construction ou de l’assistance sociale, des gens habillés pour la fête, corps et âme dans l’attente du moment de la prise de la Sainte Lumière. En autre, il y ont été de nombreux pèlerins de Roumanie, venus en groupe ou individuellement en Terre Sainte.
Collé du mur de l’édifice de culte, à une petite distance de la porte d’entrée, il y a été un stand où une moine a vendu de bougies et d’autres articles religieux. Le paiement a été effectué en shekels, en dollars ou en euros. Là, j’ai acheté sans ticket de caisse une brochure de 70 pages, écrite par le prêtre David Pristavu, intitulée "Le chemin de la Croix et l’église du Saint-Sélpucre", rédigée sur la base d’une documentation serieuse et imprimmée en conditions graphiques exceptionelles, même si n’a pas eu specifiqués ni le nom de l’éditeur, ni ISBN. Deh, après tout, on y a été sur un territoire roumain!
De l’immeuble administratif venait une odeur alléchante de boulettes de viande hachée enveloppées dans feuilles de chou. D’un moine j’ai appris qu’à la fin de la Sainte Lithurgie de la Résurrection toutes les personnes présentes ont été invitées à un repas offert par l’établissement roumain de Jérusalem.
Ma femme et moi avons essayé d’entrer dans l’église à travers la foule qui devenait de plus en plus dense au fur et à la mesure qu’on avançait. Sur une porte latérale on est arrivé à un escalier, comme de service, on est monté une dizaine de marches et on est entré dans l’église, qui donnait l’impression d’un appartement de luxe, avec deux salles de sejour à lesquelles le mur mitoyen a été partiellement supprimé. La première enceinte ètait, en fait, l'avant-nef, et dans la deuxième il y ètaient le nef et l’autel, dont l’iconostase m’a semblait une reussite artistique d’exception. La Sainte Lithurgie a été conduite par un prélat imposant par stature et voix. Toujours entraient les croyents et l’agglomération a atteint un point critique. Après l’expérience eu dans l’église du Saint-Sélpucre, où j’ai été sur le point d’être pris par le feu des bougies allumées, j’ai trouvé qu’il est plus sage de sortir dehors, dans la cour. Et ici, on est entré dans une mer de gens, mais au moins, l’air a était pur, porté par un vent faible, qui soufflait du Mont des Oliviers. Un haut-parleur installé sur un mur transmettait aux gens de la cour la Sainte Lithurgie. En attendant la minuit, je suis entré en conversation avec divers Roumains. Un moine m’a informé que cette église a été construite en 1935, dix ans après que l’Église Roumaine a reçu le statut de patriarcat, pendant Sa Béatitude Miron Cristea, le Primat du Patriarcat Roumain entre 1925 et 1939. Ainsi, l’Église Roumaine a rejoint les autres églises de la soi-disante orthodoxie de l’est (greque et russe) et orientale (arménienne, copte, éthiopienne et syrienne), qui ont des établissements en Terre Sainte.
J’ai pris la Sainte Lumière de la bougie de l’archimandrite , qui est sorti de l’église avec tout le corthège. Les cris de la joie pascale et les tintements des cloches se propageaient dans tout le quartier Musrara. À une heure de nuit on a été obligés se diriger vers l’autocar, sans participer au rêpas festif, qui devrait avoir lieu dans la cour de l’église. Sur le chemin on s’est entrecroisé avec de nombreux juifs ultra-orthodoxes, en sortant ou en entrant dans les villas du quartier. L’offre de taxis ne faisait pas face à la demande. Et ils fêtaient leur Pâque, qui a d’autres significations et tient huit jours. Je suis monté dans l’autocar avec le sentiment que j’ai veçu de vrais moments de tolérance religieuse en Israël, qui peuvent être un exemple de l’œcumenisme!

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