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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-05-03 | | "Ce qui m'occupe relève de l'expérimentation, non de l'élocution ..." Léonard de Vinci En mieux ou en pire, tout le monde en parle à sa manière, on se tourne vers lui sans savoir où il est, on cherche des traces, ses empreintes, des signes du temps…, mais personne ne l’a encore jamais vraiment contemplé ! L’homme de l’OMS, l’homme de l’ONU, celui des livres, des droits de l’homme, de monstrations en démonstrations, de preuve en épreuve, de négation en attestation…, on en parle beaucoup, mais comme Nessie, il se terre. Car on écrit beaucoup sur l’humain, mais entre nous, personne n’a jamais encore vu cet animal vraiment « Homme » ! Pourtant son premier devoir, n’est-il pas celui d’être présent et présence au monde ? En ce « dimanche des vocations » (appellation contrôlée chez les catholiques), je saute pieds joints sur l’opportunité, pour souligner et rappeler que notre véritable appel, un appel pour tous, sans exception aucune, c’est un cri qui s’enracine dans la préhistoire, une exhortation à devenir nous même, une invite à libérer la parole comme on délivre la liberté ; la vie tout entière est une invitation à libérer la parole comme on dégage la vérité, pour plus de transparence, plus d’humanité, car je viens de me le rappeler à l’instant, l’homme n’est pas « en Corps » ! Alors faute de mieux, par carence d’homme, par contumace, par absence injustifiée, par négligence, par oubli ou déni, par insuffisance de fraternité, par délégation de pouvoir, par faute de frappe ou par erreur d’impression…, on le fantasme, on le rêve, on l’hallucine, on le met en images… mais nos avatars de l’Humain sont de bien piètres pantins. D’Auschwitz à Homs, l’absence, personne n’y échappe ! L’os, l’esprit, l’eau, l’encre et le sang en témoignent, ils sont tous les cinq de corps, d’accord, pour témoigner d’un grand manque à gagner la vie et l’amour. L’homme n’est pas « en corps », et ce qu’il sera un jour de lumière adorable, ce que nous serons en un temps renouvelé, n’a pas encore été écrit, filmé, ou même manifesté d’une quelconque manière sur terre comme au ciel. En suspense, l’homme reste une virtualité, comme un jeu vidéo dont nous sommes tous Toto, les héros suspendus au fil du temps. Comme il existe des rides et des courbatures qui sont des ponts de chair flasque, les mots sont eux-mêmes des monstrations de loch-ution, néologisme tiré par les cheveux, de « loquace » et de « union » ; des passerelles de corde fragile, entre deux rives de l’espace-temps, deux marges, deux lignes, deux feuilles …, pour atteindre à bout de nerfs notre humanité, afin de quitter nos écailles protectrices, celles des yeux et des automatismes reptiliens, afin de passer de la grotte des illusions à la lumière des véracités, de l’animalité de Nessie à la présence réelle d’un Homme au monde. Oui, il semble que notre véritable vocation soit là et pas ailleurs : devenir Homme ; pas d’intrépides et de superhumanoïdes indestructibles, pas des surhommes auréolés comme des demi-dieux, mais des hommes tout vrais, tout fragiles de cette virtualité, humbles de cette virilité qui est une plénitude de vie à l’abandon. Tout simplement « humains » au vrai sens du terme ; des humains tirés d’un bon humus à l’odeur de muguet, comme extraits par alchimie d’une terre bienfaisante, pour un bonheur bien fragile peut-être, mais promis à tous ! Celui qui parle de l’homme ou de Dieu ne sait rien, celui qui sait ne parle pas, dit le Tao. Alors qu’on ne peut s’approcher du Tao, ni s’en éloigner, car il est toujours là , tout nous éloigne de l’homme. (...) Mot à mot, les événements sont des paroles à décoder, les images sont des points à analyser, des pixels à décrypter …, voila bien pourquoi le verbe, ce super maitre des mots, se fait chair d’encre et de sang ; voila bien pourquoi il vient dans l’espace et le temps, prolonger en un cycle sans début et sans fin, la vie, la vie à l’infini et pour toute éternité, afin de libérer les mots des maux, dégager le mal à dire et délivrer ainsi l’humanité tout entière et le Cosmos dans sa complexe globalité, d’une conscience encore trop aliénée. Comme une peinture ou une symphonie en suspens, notre vie est une véritable œuvre d’art qui reste inachevée. Alors, au travail ! Que le monstre des Loch-utions ouvre son cœur, tire sa plume et s’envole à tire-d'aile… (...) |
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