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■ Les saisons
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-09-04 | |
Le cauchemar commence avec la nuit obscure. Triste. Fermée dans les ténèbres des prisons communistes. Je mets un point sur le destin des paysans de l'Est de la mort. Là tous sont des arbitres de la fantaisie des meurtriers. Chaque homme est un communiste paradoxale de la chute dans les ventres des poissons. Mais les poissons sont des idiots de l'amour. Et l'amour est la porte large ouverte de notre destin de clandestins. Chaque pays est clandestine dans les complexes d'un Sisyphe éternel. L'histoire commence avec le début de la chute des femmes enceintes dans les utopies. Et les enfants ne sont que des communistes militants pour la république des mots. Des paroles sans fin au milieu de la nuit des superficialités. Tous on est des superficiels dans la vie banale. Dans le dialogue avec des personnes qui nous cachent la vérité des meurtriers.
Je mets une virgule entre moi et le livre sur la chanson d'exil. Entre mes veines il coule le sang bleu des fantômes obscures. Je regarde dans mon journal la forme des lettres. Des consonnes. Des vocables. Des sons de la mer. Ou de la mère. Au bout de la rue c'est le cauchemar qui nous attend. Je vois l'idiot qui chante. Dans le communisme tout le monde chante. Et joue au piano. Et puis c'est la nuit sombre des rêves. Des visions bizarres sur les arbres. Les roses. Et du sang. Beaucoup de sang sur la couverture. Elle était vierge, la nuit! Après la fin c'est le rêve qui nous choquent. C'est la possibilité de mourir sans comprendre la révolte. Je ferme les yeux et j'attends je ne sais pas quoi. Entre moi et l'écriture de Camus s'oppose la nuit. L'éternelle nuit des plombiers. Les plombiers de la révolution. Les obscures individus de la mort des paroles. Je regarde la même pièce avec des communistes et des femmes qui vomissent sur le lit. C'est l'innocence des ouvriers de la nouvelle monde. Entre eux il y a des relations sexuelles bizarres. Les enfants nés sont des idiots. Des chrétiens de la forme ronde des tétons. Maintenant dans mon journal il n'y a que la photo de ma sainte. La seule vierge du peuple meurtrier. La vierge Maria et son peuple du Danube. Son image cachée dans les ténèbres du temps perdu. Il y a toujours un temps de la nuit et un temps de la journée. Il y a toujours des parents qui regardent dans leur mouchoir la mort des hivers. Chaque saison est une forme de mélancolie de l'Est, une magnifique rupture entre l'été et l'automne des paradoxes. Je suis dans mon lit et je lis les dernières pages d'un étranger individu devenu fou, une sorte de roman sans début ni fin. Et puis je prends une douche pour me réveiller et manger du pain grillé. A la fin il y a une poésie. La poésie des femmes rebelles et des hommes corrompus. Je note dans mon journal le lyrisme tragique des vivants. A la porte sont toujours les communistes aux chapeaux sans couleurs. Le destin des réfugiés est comme une autre nuit, comme une chute dans les éléments vides. Je regarde la photo de ma sainte et après je ferme les yeux pour rêver l'obscurité. Tout est fermé. La pierre de la connaissance reste toujours la parole vierge. A la porte quelqu'un frappe. J'y vais. Je ne retrouve personne. Toujours il s'agit de l'imagination. Toujours les gens cachent leur destin parce qu'ils sont coupable de la mort des autres. Voilà les communistes en service. Haut débit. Je pense à ma mère comme comme tous les gens avant la promenade finale pensent aux ciels. C'est une métaphore du désespoir et de la solitude. C'est l'histoire d'une coïncidence. Fiction. Le cauchemar est en nous. Dans nos veines. Dans nos espoirs. Dans nos corps. Comme une hirondelle qui cherche à peindre le réveil du soleil. C'est comme une mère qui est à la recherche de son petit enfant. Une mère vierge. Partout dans mes illusions il y a des rhinocéros, des figures sans passé ni présent. Dans mes paumes je regarde toute la vérité des gens de l'Est. C'est l'utopie des commerçants des os. A l'Est tout le monde parle de la société des murailles sans futur, mais il y a un jeu de paroles qui gouverne les principes totalitaires : la parabole des vieux cons. C'est tout. Le Danube est toujours vivant en moi et sous ma peau. Le destin je l'ai oublié devant la porte fermée de ma maison bleue roumaine. Point. Tout est vide dans mes pensées. L'espace est bien caché dans les photos roumaines oubliées dans ma poche pendant des années. Je relis Camus. Il fait minuit, mais je ne ferme pas les yeux. J'attends que le plombier arrive demain matin. Le plombier perdu parmi la plupart des ancêtres sans dents et sans joie. Devant moi c'est la mer comme une longue mélancolie sans souffrance. Comme une histoire racontée autrefois. Pour toujours comprise dans la lumière des bougies brûlées pendant la dernière nuit d'amour... |
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