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agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-01-04 | |
Chers Amis de Facebook et autres lieux virtuel;
Autour de la crèche, les temps sont durs ! La planète s’échauffe à blancs mentaux, les intellectuels s’y attachent, et malgré leur côté tout velouteux, sucrés comme pains d’épices, les anges eux-mêmes ont du plomb dans l’aile ! Mais malgré tout, il faut y croire encore ! Comme le typographe change le plomb en lettrines d’or, le Verbe peut faire mieux, faire chair, changeant la chevrotine en pépites ambrées et les exécrables dépêches en très « Bonnes Nouvelles ». Alléluia, et autres gloria ! Restons serins pépillants d’espérance et de joies ! Comme l’amour vrai supporte tout, en 2010 comme l’année passée, mon mur vous accueille à feuilles ouvertes, tel le papier qui peut être mâché, tagué, noirci, gratté, déchiré et lacéré ou simplement écrit, mot à mot. Car entre nous tous, tézigue et mézigue virtuels, au théâtre des écrans plats, et dans toute la Galaxie, le pouvoir des thaumaturges du network se développe encore et toujours, comme l’expansion de l’Univers. Les souris tétraploïdes elles-mêmes, pleines de texte ostérone, se déplacent sur les tapis volants à la vitesse de la lumière, pour couper, copier, coller dans les grands espaces des réseaux télématiques. Grâce soi rendue aux liens hyper textuels ! Dans la Matrice, relié de reliures spirituelles, le papier prend patience, il endure tout, aide la main à s’épancher, rend service aux porteplumes ; il ne jalouse personne, s’écrit d’âge et nage simplement au fil des crayonnages et des rayonnages. Le papier ne pavane pas, mais il mue de page en page sans s’enfler d’orgueil ; il ne veut que du beau et que du baume pour le regard ; il ne fait rien que du bien et ne cherche nullement son intérêt. Le papier, s’il s’enflamme, ne s’irrite pas ; il n’entretient aucune rancœur, ne se réjouit ni de la faute, ni de la rature et encore moins de l’injustice, mais il trouve sa joie dans la calligraphie, la belle écriture, l’aquarelle gratuite et franche ; le papier aime se donner, page après page blanche, en vérité et dans l’esprit. Le papier excuse tout, il croit tout ce que nous écrivons, peignons, il compte sur nous, espère tout de chacun, imagine tout. Même avec le Net, les papiers comme les livres, les poètes comme l’amour, ne disparaîtront jamais, parce que le verbe qui coule dans l’encre du papier et le sang des poètes est vérité, amour, chemin d’écriture et de contemplation. En ce début d’ânée, à plein-vent et grandes serpillères, je veux essorer, en plein vol de porteplume vos humides pensées et vos vagues à l’âme. Et du lie des lavures et rinçures grasses et souillées, en 2010, j’écrirais pour vous quelques poèmes que je mettrais à sécher, au fil des mes nuits blanches et noires pleines de rêves de vous. Et j’irais encore jusqu’à nettoyer les regards entristés, tout empreints des angoisses qui resserrent les lignes et brisent les marges. Et de vos solitudes, je ferais des vers neufs et chauds comme on chauffe le vin nouveau, aux gros mots de cannelles avec le miel de la consolation. Au jour le jour, j’ai pu remarquer et lire vos empreintes huileuses sur mon mur, elles disaient vos passages, amical chemin, qui laisse ses traces pour mouiller le satin et marquer mes dentelles. Car la belle âme de l’âne supporte les visites, dans sa ZUP à lui, où d’acronymes anonymes viennent tous les jours zoner et squatter, les murs tagués de son loft ; étrangers, ils s’installent parfois, restent quelques jours, quelques semaines ou plus, urbanisant l’espace de leurs priorités du moment, de leurs désirs et de leurs grands rêves d’enfants. Comme sans domicile fixe, dans tous les recoins de ma zone, ils mettent leurs doigts pleins de peinture, d’encre et de colles aux murets de ma crèche ? Pourquoi s’écrivent-ils au mur de Facebook, comme on plaque sa main en des traces rupestres, pourquoi taguer son nom en des murs inexplorés ? Essuyer leurs plâtres et dernières créations serait-elle ma vocation ? Et avec vous, je voudrais souffler du souffle de l’inspiration, ce gâteau aux deux mille dix bougies, où suc et sucre se mêlent, caramels mous, au plat de nos écrans de spéculos. Pourquoi Priape est-il l’anagramme du papier ? Sinon pour souligner d’une expression virile, que l’écriture se doit d’être fertile. Afin que la quintessence de vos visions, la substantifique moelle de vos cris, et le meilleur de vos écrits trouvent place en ce lieu de partage. Mimétisme des muses toutes voilées de méduses ; entre le Ciel et la terre, la mer est mon terroir ; ma crèche érigée à la crête des flots. Comme sur le Net, tout se déploie en réseau, la vie est bien plus forte que la mort ; tentacules et anémones s’y multiplient et croissent sans cesse dans l’océan originel pour communiquer méta, ultra, giga, méga …, avec tout l’Univers ; l’amitié et la fraternité s’érigent sur la toile. Même si le malheur plane sur nos vieux os et sur les eaux souillées de la planète, notre dernier espoir pour sauver la Terre se nomme l’AMOUR. En ce Nouvel An, mes bras et mes neurones s’étendent vers vous, s’épanchant comme un flux de tendresse, s’épandant comme le corail dans une mer de champagne ; rien que pour vous dire un grand merci, merci à vagues déferlantes sur les bords de mon clavier tout azerty d’étoiles et de lumières. Merci de tout cœur d’être ce que vous êtes, hommes et femmes de l’Être - chacun et tous ensemble - à l’aube d’un grand changement. Depuis les douze coups de minuit, le beau temps veille aux grains du papier vélin d'arches, 100% coton de tendresse, à grandes franges d’affection, pour rédiger tous nos bons vœux de bonheur en cette nouvelle année. De la grande nef de mon gothique bureau, je vous souhaite à tous, en âne et conscience, et en beauté aussi, par grandes rames de feuilles de ramifications multiples, trois cent soixante-cinq jours de bonheur et de connexions entre nous. Bonne et heureuse ânée à tous les bourricots de l’écriture, tous les baudets de trait, les greffeurs de philanthropie, les grapheurs d’humanismes et autres raturiers et chantres de l’amour. Comme les écrits bouillent, broutent et boutent le feu d’artifice à la page des volumes, pour se faire livres et se livrer tout cru à nos saintes et saines lectures, veuillez accepter, avec mes mots maladroits, mes confusions et mes insouciances aussi, que je vous livre mes souhaits les plus sincères et mes remerciements les plus amicaux. Cette année, pas question de mettre des bâtons dans les roues d’Internet, de poser des scellés à vos mails, des camisoles de force à vos clés USB, ou de surprotéger l’espace des blogs. Même si la sécurité oblige, soyons bof ! Blasé devant les critiques et les chevaux de Troie, vacciné face aux virus et les troïkas de tous bords, soyons clean, cool, zen et photo hygiénique ! Car l’heure est au Nouvel An, ce que la pluie est à la terre : fécondité, au creux de nos meurtrissures. Soyons créatifs en cette année nouvelle ! Inventifs, là où roucoulent les mots comme des tourtereaux, autour des grands clics, des rencontres, forums, liens …, Merci à eux tous, amis et visiteurs, qui viennent régulièrement essuyer leurs polices d’écriture et déposer images et cotations, avec loquacité sous les bretelles de ma page d‘accueil. Merci à vous tous, pour vos commentaires acidulés et vos idées jetées à la mer, bouteilles où vos mots et les miens se mêlent et se baignent tous nus, dans l’encre tiède et le vent joli qui caresse les vagues (des regards), et l’eau frétillante (des rivières), claire, chaude, et douce pour un hiver de doutes, vers un printemps nouveau. Dans vos phrases, en amont comme en aval, les nénuphars en fleurs ont été et reste des points à virgules, et les grenouilles des points d’exclamation ou parfois d’interrogation. Les mots y nagent, les nuages y filent des poèmes autour du gris pour tisser le bleu. Ici, comme ailleurs, rien ne semble vouloir perturber la quiétude de l’enfant couché au bord de l’eau, rêvant en solitaire au Royaume des entre, au-delà des mots et des miroirs, où tout serait ponts, liens, pages et lieux de passages … Joyeuse ânée 2010. Roland |
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