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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-10-12 | | Inscrit à la bibliotèque par Nicole Pottier
Temps qui fuit, temps qui s'amène,
Toutes sont vieilles, nouvelles sont toutes; Mal ou Bien, quelle est leur veine T'interroge, calcule le doute; N'espère pas, ni n'appréhende, Une vague, comme vague passe; On t'incite, on te demande, Pour toutes choses reste de glace. Devant nous passent bien des choses, Notre ouïe beaucoup percutent. Qui dans la tête se les pose ? Qui resterait à l'écoute ? De côté te range tranquille, A te retrouver t'entraîne, Lorsqu'en de vains bruits défilent Temps qui fuit, temps qui s'amène. Que ni la raison n'incline L'aiguille de sa froide balance Vers l'instant changeant sa mine Pour le masque de la chance, Qui de son trépas va naître; Dure peut-être une seule minute. Pour qui sait les choses connaître, Toutes sont vieilles, nouvelles sont toutes. Spectateur comme au théâtre Dans la vie te considère : Que l'un interprètre même quatre Son visage pour toi s'avère. Et s'il pleure, s'il cherche querelle, Tu t'amuses et vois sans peine Tout ce que sont art recèle, Mal ou Bien, quelle est leur veine. Avenir, Passé, s'induisent, D'une seule feuille sont les deux faces, Du début peuvent voir les traces Dans la fin, ceux qui s'instruisent; Choses qui furent ou qui vont être, Au présent on les a toutes, Leur vanité pour connaître T'interroge, calcule le doute. Car les mêmes moyens régissent Tout ce qu'ici bas existe, Depuis tant d'années qui glissent, Il est gai, le monde, et triste; D'autres masques, jouent la même pièce, D'autres bouches, la même gamme rendent, Tant de fois dupé, toi, laisse, N'espère pas, ni n'appréhende. N'espère, quand les misérables Vers la gloire des ponts lancent, Te dépassent niais minables, Même si tu n'es que brillance; Calme-toi, à nouveau impliquent L'un de l'autre la disgrâce, Ne te mêle pas à leur clique; Une vague, comme vague passe. En chantant, tel qu'une sirène, Le monde tend des rêts qui brillent, Pour changer d'acteurs en scène, Il attire et entortille; Toi, de côté, les évite, Qu'insensible tu te rendes Si pour que ta route tu quittes On t'incite, on te demande. Blessé, met-toi en réserve, Bafoué, tes mots ravale; Tes conseils à quoi leur servent Quand tu sais bien ce qu'ils valent ? Tous sont libres de médire, Qui voudra, par ce monde passe; Qu à aimer, rien ne t'attire, Pour toutes choses reste de glace. Pour toutes choses reste de glace, On t'incite, on te demande; Une vague comme vague passe, N'espère pas, ni n'appréhende; T'interroge, calcule le doute Mal ou Bien, quelle est leur veine; Toutes sont vieilles, nouvelles sont toutes : Temps qui fuit, temps qui s'amène. (traduction: Véturia DRAGANESCU-VERICEANU)
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