agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | |||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
![]() |
|
|||||
![]() |
agonia ![]()
■ Marcher dans la Lumière, prise 2 ![]()
Romanian Spell-Checker ![]() Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-09-08 | | Inscrit à la bibliotèque par adrian-gabriel mosoianu
Les Femmes dominantes, propriétaires d'un ou plusieurs esclaves, ont souvent une vision trop sommaire de la psychologie des mâles qui les servent. Elles ont tendance (mais c'est une réaction trs normale ds qu'on commence prendre l'habitude de la soumission des mâles) assimiler leur esclave un objet, un robot domestique dénué de sensations ou de psychologie. C'est une erreur. Certes, le soumis mâle a une psychologie trs rudimentaire qui l'assimile plus l'animal qu' l'tre humain. On l'éduque comme un âne avec la carotte et le bâton, on le dresse comme l'écuyre dresse son cheval de cirque, on le fait agir par réflexe conditionné comme les chiens de Pavlov... Ceci est parfaitement exact. Cependant son systme de pensée mérite tout de mme quelque analyse, aussi brve et succincte soit elle. Nous avons vu dans un autre article (2) que le soumis devait intérioriser les gots et les idées de sa Maîtresse tout en tentant au maximum de se rapprocher d'elle par l'imagination permanente, et en temps réel, de ses sensations de Femme supérieure dont il ne peut avoir naturellement la moindre idée. Ce dépassement psycho-sensoriel auquel le soumis doit tre astreint en permanence pour tendre vers l'idéal féminin, auquel il ne peut bien sr pas prétendre, peut également tre transcendé dans un progressif renoncement cognitif.
Son état hybride, mi-humain mi-animal, est souvent inconfortable pour l'esclave. Son esprit toujours tendu vers les sensations inconnues et hors de son atteinte qu'éprouvent les Femmes supérieures, et sa Maîtresse en particulier, les travaux qu'il effectue quotidiennement pour elle et l'adoration qu'il lui voue en silence, l'aident sans doute vivre son infériorité naturelle et son destin servile mais, hélas, ne peuvent suffire lui faire oublier sa profonde inutilité générique. C'est pour cela que, souvent sous l'impulsion d'une Maîtresse un peu psychologue mais quelquefois par quelque pulsion personnelle, s'enclenche chez l'esclave un véritable processus de réification qui est trs loin d'tre dommageable, tant pour lui mme que pour sa Maîtresse a fortiori. Il y a, nous semble-t-il, trois grandes étapes cette intéressante "chosification" du mâle. La premire est en quelque sorte "immobilire". Le soumis entre dans une maison ou un appartement auquel il va tre rivé (au sens figuré, mais aussi souvent au sens propre). Il appartient la demeure de sa Maîtresse autant qu' elle-mme. Son horizon de vie (laquelle est devenue par nature essentiellement domestique) est limité par ses murs et l'une des tâches principales qu'il doit accomplir est de veiller la propreté et au rangement de tout ce qui est enfermé entre ses murs. Son identification premire avec l'espace immobilier dans lequel il est placé, parfois auquel il est enchaîné définitivement (3), est un premier pas dans le processus de réification du soumis mâle. La seconde étape est "mobilire". Le mâle attaché un lieu, et dont la fonction principale est de veiller l'entretien de celui-ci et de ce qu'il contient, parfois cause de la façon dont il est maltraité ou simplement ignoré par la population féminine qu'il doit servir ou, trs souvent aussi, grâce une conscience aiguë et intrinsque de son infériorité naturelle, sent obscurément qu'il est utilitairement et psychologiquement beaucoup plus proche des meubles de la maison que des Femmes, par trop supérieures lui, qui y vivent régulirement. D'ailleurs, il accepte trs facilement (voire apprécie ds les premiers jours de son asservissement !) d'tre utilisé longuement comme n'importe lequel des autres meubles de sa Maîtresse (4). Ces autres meubles, qui sont en définitive ses principaux compagnons, peuvent devenir aussi ses rivaux. Un bon soumis utilisé comme repose-pieds par une Femme aura coeur de rester au moins aussi stable qu'un vulgaire tabouret de bois. Il serait vexé de se voir préférer son compagnon d'essence végétale ! A l'inverse, il se montrera fier de pouvoir, contrairement son confrre portemanteau, s'avancer jusqu' celle qui aura suspendu, par exemple, ses vtements de pluie et son chapeau ses bras tendus ou sur sa tte. Peu peu, cette fonction mobilire du mâle doit prendre le pas sur toutes ses autres fonctions plus animales jusqu', par exemple, ne plus croire qu'il est un esclave en train de laver le linge de sa Maîtresse mais bel et bien un lave-linge perfectionné en cours d'utilisation par celle-ci ou une autre Femme sachant le faire fonctionner. Enfin, fétichisme aidant, l'esclave se met souvent envier puis jalouser les vtements ou les sous-vtements de sa Maîtresse, surtout quand celle-ci lui interdit tout contact direct avec son corps divin de Femme. Pendant la lessive la main d'un soutien-gorge ou d'une culotte, ou lors du repassage méticuleux d'une robe, le mâle soumis imaginera ce joli linge collé la peau de sa Maîtresse, frôlant sans cesse son corps et ses formes, s'imprégnant de son parfum et de son odeur intime, tous plaisirs lui interdits. Aussi appréciera-t-il d'autant plus le choix que la Femme peut faire de choisir un placard comme lieu de remisage de son esclave. Les étages supérieurs de ce placard étant réservés aux vtements, sous-vtements ou chaussures de sa Maîtresse, l'étage inférieur affecté au mâle pour ses périodes de repos ou quand sa présence est indésirable dans les pices résidentielles des Femmes. Lentement mais inéluctablement, le sujet soumis s'objectivise et devient une chose utile. Le processus de réification est accompli. Objet "pensant", certes, mais objet tout de mme, le mâle gagne tre trs rapidement "chosifié" et assimilé au reste du trousseau de sa Maîtresse. Tout y gagne en clarté dans les rapports Femme/mâle (ou Maîtresse/esclave, ce qui revient au mme). Une place pour chaque chose et chaque chose sa place, dit la sagesse populaire. La Femme dominante aura a coeur de faire pénétrer cette maxime dans ce qui sert de cerveau son esclave, tout en lui faisant bien comprendre qu'il est bel et bien devenu réellement une chose, sa chose, et qu'il doit rester définitivement sa place de chose, pour laisser vivre les Femmes leur place de Femmes. (1) Institut Mixte d'Education Gynarchiste. (2) Vivre la vie de sa Maîtresse, apprentissage et réussite de la vraie servitude masculine. (3) Dans le monde futur entirement gynarchisé que nous souhaitons, pourquoi ne pas donner le statut d'"immobilier" certains esclaves mâles qui pourraient tre cédés, dans les transactions immobilires de particulire particulire, en mme temps que le logement auquel il serait affecté et rivé, comme l'évier, la baignoire ou le trône des toilettes ? Cette mesure présenterait l'avantage d'avoir un esclave toujours parfaitement au courant de l'entretien nécessaire toutes les parties du logement en cours de cession. Certains appartements pourraient mme prendre une certaine valeur immobilire grâce au mâle qui y serait fixé. (4) Tabouret, lampadaire, table, porte-manteau, etc., les possibilités mobilires d'un mâle sont innombrables...
|
||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||
![]() | |||||||||
![]() |
La maison de la litérature | ![]() | |||||||
![]() |
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité