le décor est en forme de coquille…
une coquille blanche enveloppée en buée
d’arc-en-ciel

une voix tendre pénètre dans l’atmosphère,
précipitée par des émotions neuves, vierges
la peau grelotte
le corps frémit de plaisir
avec une chronicité indomptable,
rivale au prélude

l’âme se dévoile sur les cordes de guitare,
doucement,
comme un perce-neige qui pousse ses bouts blancs
dans les bras séraphiques de la forêt

les mots, les yeux, la voix habillent la coquille de sons
en couleurs, en s’harmonisant ;
la coquille devient cercle d’émotions
de l’âme accordé sur le son
de poésie chanson
dans une chanson poésie
chanson-coquille-poésie.

15.03.03