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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-03-06 | | C’est un cœur qui bat trop vite une émotion trop forte un vertige dans le silence immobile éternel de la croix Dans les rues désertes du soir des pas rapides désertent les trottoirs des voix fortes d’hommes et graves sur les grèves gelées se disent de vielles histoires Des mains moites se tendent aux enfants à travers les rues dans la mémoire des villes au long des cimetières Des baisers s’échangent dans l’apesanteur des midis chauds aux relents des pesticides et autres parkings-frittes Relents des puanteurs ancestrales souffle du père par dessus les macadams On dirait qu’une sentinelle coiffée de l’astre pur par dessus les villes endormies lentement se consume Feux des entrailles feux du cœur Quand ta raison veilleur ainsi que la flamme vacille sous la douleur enfin ton corps s’articule de sang et d’os les poussières s’agglutinent Les bêtes dorment sur les prairies des souffles légers s’évaporent dans l’air ténue des brouillards des clapotis de marne Dans l’obscurité des blessures un sang noirâtre trempe l’argile bien pleine L’astre pure veille sur les cœurs d’enfants
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