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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-02-14 | |
Des bouches horribles au raz des caniveaux ,
Nos cœurs se grisent, s’affolent Les regard se cherchent forcent la pénombre sans tain Des bruits sourds claquent par dessus les macadam. Il se passe quelque chose à l’ombre des pylônes. C’est une voix dans la lueur d’une fenêtre. Des coups feutrés au bord des canaux Au cœur de la ville, une voix absente S’étouffe dans le silence fragile des ruelles Un corps se traine, et se perd Dans l’enclos des places centrales Des voix muettes se cherchent à tâtons Se devinent à la lueur de la main Les regard souvent se surprennent On voudrait surement se dire les mots du soir On ne connait personne On se ressemble tant On voudrait hurler sa peur Quand le soir descend sur la ville Cachée dans l’obscurité les vielles pierres sommeillent dans sa cage le cœur stressé saigne baignée d'écume nocturne Gouffre profond de la ville Nos mains tremblent, s'égarent Dans la toile obscure de nos pensées Sur l'écran livide de nos murailles Les ombres s’effacent et portent sans vacarme Le fardeau sombre du crépuscule En l’absence de foule, une ombre se noie Dans l'émeri des granits humides La nuit les rues ont des allures de grands fleuves La lumière jaillit crue entre les rives cachés Des hommes des femmes s’y accouplent Le regard brulant .
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