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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-09-14 | |
Alkaloïdes
Je connais cet endroit où l'on va parfois, refuge de mon néant prisonnier de ma tête, indéfini le temps où il vient faire la quête rampant sur la paroi froide de mon désarroi. Douloureuse est la trace de cette pulsion fugace, qui efface toutes les traces, soigneusement et ramasse, Tous les débris d'amour, les petits bouts de moi, tous les morceaux de toi qui jonchent le parcours. Perdu dans ces courants où mon corps fait naufrage, remontant contre temps, je m'égare et je nage, dans cette thébaïde où mon coeur se dévide, du Ça alkaloïdes qui m'entraîne vers le vide. Je connais une impasse un point de non retour, au milieu de la nasse et de ce temps qui court où l'Urubus vautour se nourrit de mon coeur, de mes morceaux d'amour et se voile de mes pleures. Et mon esprit bascule, il sonne le préambule, du requiem d'amour où seul je déambule, où gît jour après jour, à l'humeur du temps tous les morceaux d'amour qu'estompent mes sentiments. Perdu dans ces courants où mon corps fait naufrage, remontant contre temps, je m'égare et je nage, dans cette thébaïde où mon coeur se dévide du Ça alkaloïdes qui m'entraîne vers le vide. Iah-hel le 14 septembre 2006
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