agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-09-14 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
L’herbe est si fraîche, ce matin,
Que son velours tendre nous hante Son velours neuf qui sent la menthe, Le jeune fenouil et le thym. La vache s’étire, gourmande, Vers le champ de trèfle voisin. Tous les verts bordent le chemin Du vert acide au vert amande. Mais c’est un velours trop soigné Qui s’aligne entre les clôtures… Dans les ronces, à l’aventure, La chèvre aime s’égratigner. Elle aime le vert des broussailles Où l’ombre devient fauve un peu, Et ce vert d’arbres presque bleus Que tous les vents d’orage assaillent. C’est bien au-delà des sillons Et des vergers gorgés de sèves, Que les clochettes de son rêve Éparpillent leurs carillons… Parfois, un glas les accompagne… Mais il fait beau, c’est le matin! Chevrette de Monsieur Seguin Ne regardez pas la montagne… (Sabine Sicaud, Poèmes d’enfant, Poitiers, Cahiers de France, 1926)
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité