agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-01-07 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Par la nuit de tempête où les phares s’engouffrent
Comme des fouettés et des déterminés, Nous marchons, ignorants de la trappe des gouffres, Vers l’horreur des demains sans paix ni charité. Vents, étoiles, déserts, la Ville va nous prendre Chères amours, et bois et montagnes et prés, Et lacs de bleus reflets et couleurs de ciel tendre, Pour enchaîner et abrutir vos libertés. Où irons-nous, mon âme, à quelle heure servile ? Ô forces de la vie, ô lumières d’été, Quels pays fabuleux, quelles secrètes îles Vous hébergent encore en toute intégrité ? Dites-dites-le-nous, les oiseaux de passage Qui avez bu le vent des pays visités : Lors d’une escale autour d’un étrange village Auriez-vous eu cette vision d’un enchanté ? (Gaston Miron, Poèmes épars, 2003)
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité