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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-12-09 | | J’AIME A CIEL OUVERT J’aime les amant(e)s areligieux, Qui aime à décrocher la pleine lune. J'aime l'Amour comme moment de Vérité, Libre échange de grâces et de blessures. J’aime l'Amour qui vole de ses propres ailes, L’Amour missionnaire qui, contre vents et marées, Et pour le bien commun, monte et remonte aux créneaux. Affamé d’infinis, enflammé d’absolus, Entamé jusqu’aux reins, abîmé jusqu’aux mots, Ecumé, écumant des écumes amères, Et des bonheurs divins. J’aime la Mer et les verbes en ai - MER Comme les vagues, marbres d’eaux, Qui accouplent l’horizon du Ciel Avec celui de la terre. J’aime l’Amour fidèle et constant, Le chant poétique du Grand Large, Qui ne se noie pas dans les détails. J’aime, à Ciel ouvert, à gorge déployée, À Locutions percutées et percutantes, Dans l’antichambre des chapelles. J’aime, à cœur fendu, palpitant, béant, A porte déclose et à volets saillants, J’aime la tac tic des horloges qui s’affectionnent De temps en temps d’une pause infinie. J’aime remonter la pendule des sentiments Être Je, être Tu, être nous, avec le Réel Qui est AMOUR. Être quelqu’un en relation, au bout des clés du jour. Comme conjonctivite vives aux yeux des poètes, Comme moiteur des contacts, J’aime l’étendue des nuages qui forment chairs, Qui se gorgent d’ondées pour pleurer dru, J’aime la convergence des grands espaces, Ceux qui ne cessent de couler de grâces abondantes. Quand l’Eternité nous invite, à Aimer à se mettre à nu, en vérité avec soi-même. Aimer à se mettre au vert, à se mettre à table, Entre ami(e)s pour la vraie vie. J’aime écrire jusqu’aux bords d’états limites, Jusqu’aux points de distorsions sémantiques Et théologiques, plein du Verbe fait chair, Comme farci de lumières et saturé de Sel. L’œil des poètes, serait-il le réceptacle des Océans ? Leurs mains seraient-elles le récipient courbé, De Révélations prophétiques, De locutions étranges, de glossolalies, Comme des écrits à Cieux ouverts ? L’écriture est-elle un état extatique surnaturel, Parfois inintelligibles ? Les mains de l’Esprit-Saint portent-elles des moufles ? J’aime les questions sans réponses, Roland
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