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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-09-09 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Moins qu’une chanson,
Pas une voix, Ni aucun air arrangé d’avance; Un son frais Qui coule tout seul Comme le son d’une flûte Qu’on aurait Perdue en forêt Et qui laisserait Couler sa musique À sa façon, Sans façon Et sans air, Maintenant qu’aucune lèvre Ne la dirige Et que toute la forêt La prie De dire ce qu’elle a De musique au cœur, Au cœur Et bien plus loin que le cœur, Là où c’est sourd et plein, Mystère et inconscience. Moins qu’une chanson; Un son frais Qui coule tout seul Comme le son d’une flûte Qu’on aurait Perdue en forêt. (Anne Hébert, Les songes en équilibre, 1942)
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