de sa vieille pipe, un anneau de fumée
sortait comme un appel dans la seconde présente
il semblait être une corolle née d'une déchirure de pensées
dans un scintillement en mots tressés de trois rangées

(*) "jusqu'au moment où
tu n'apprendras pas
à vivre
sans questions
tu ne comprendras pas
comment tu peux
brûler sans fumée
je ne t'ai pas encore dit
comment une pensée
pas plus grande qu'une larme
se casse en touchant le rêve
comment un souvenir
change en un futur passé"

je les ai levés d’un seul souffle sur la Montagne Tabor
qu'ils soient une semence de Culte dans une rumeur de murmures
c’est mon dé d’un bleu d’anneau comme une fumée
avec lequel je ferme le cercle «alors-dans le présent passé»
........
.............
soudain, quand il adressait des prières à Dieu, Son visage devenait un autre, Il changeait et brillait comme le soleil... en même temps, ses habits, d'un blanc étincelants, brillaient comme, sur la terre, il n'est pas possible de voir blanchir le blanchisseur...



(*) cette étoile brille dans le poème écrit par Ioan-Mircea Popovici, « le dé d’eau »


Montréal, le 6 août 2008