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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-05-17 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
À F. J. Temple
À Montréal, cet hiver de janvier un arc-en-ciel est le vol de papillon qui protège de l’islam mon gratte-ciel intérieur. Dans le regard d’une jeune fille de la ville je m’approprie tout le bleu ciel de la mer pour me faire une idée juste de la mort. Mon appétit du merveilleux quotidien jette sa lueur aux façades des magasins du boulevard Saint-Laurent, au moment où l’on apprend que Gaston Miron - de plus loin que sa propre vie - est parti en voyage pour être un Homme rapaillé dans son village natal. Je parle du poète Gaston Miron : l’homme qui a su reconstituer ses forces au long d’un seul livre de tendresse, plus roux que les chevreuils de son enfance. Je chante la joie folle d’ajouter la Tour-Miron à l’espoir des Québécois. Le Montréal qui soutient le roc de ses jours fait de son poète un cheval innocent qui galope tout droit vers le haras des dieux. (René Depestre, Non-assistance à poètes en danger, (2005) in Rage de vivre, 2006)
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