Tu t’en vas et t’éloignes, étincelant.
Je te perds dans le brouillard,
Tu t’évanouis doucement, lentement.
Tu montes au ciel ou bien tu en descends?
Dans mon âme tourmentée, ta pâle figure est devenue
Lumière et idée pure.
Pourquoi ma peine et mon chagrin s’accroîent toujours,
Pourquoi, mon ombre d’azur ?
Plus tu t’éloignes, plus tu m’es chère, douce créature,
De rêve et de mystère.
Pourquoi ton souvenir luit, vive chandelle en moi?
Pourquoi mon coeur pleure de langueur
Et tristement frémit?

POÈME REFLÉTÉ AU MIROIR DE LA MER