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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-04-10 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Je reviens vers toi empli de gratitude, ami de ma jeunesse,
Bien des soirs, à cette heure où, parmi les lilas Du jardin endormi, Veille sel le murmure de la fontaine. Nul ne te connaît plus, ami; notre époque Est bien loin de la Grèce, de ses charmes paisibles; Sans prière et sans dieux, Un peuple rassis foule une terne poussière. Mais pour l’élite secrète qui vit au profond de son cœur, Ceux dont le Dieu frappa l’âme d’ardent désir, Pour eux résonne encore Aujourd’hui la musique de ta harpe divine. Passionnément, nous nous tournons, lassés du jour, Vers la nuit ambrosiaque de tes chants Dont le battement d’aile Nous abrite de leur rêve d’or. Hélas, et sous le charme de ta voix, de quelle ardeur nous brûle, Douloureux, le regret du bienheureux séjour d’autrefois, Des temples de la Grèce, Notre nostalgie éternelle. (1913) (Hermann Hesse, « ODE AN HÖLDERLIN» in Poèmes choisis, José Corti, 1994)
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