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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-02-11 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Une main crispée sur le vide a abandonné son corps pour être statue sous les décombres. Elle ne tient rien mais froisse le jour et son visage éternelle sur un amas de terre blanche. Elle regarde la mer et se souvient : elle a caressé une épaule nue un soir dans un café de la montagne; elle a tremblé puis s’est retirée pour se poser sur l’autre main. À présent, le vent la recouvre d’une poussière venue de loin, peut-être du Yémen, il dépose entre ses doigts un peu de sel et quelques feuilles d’un arbre blessé. (Tahar Ben Jelloun, Poésie complète, 1995, p. 432)
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