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agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-08-31 | |
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Nuit Et mes rêves de vide me libèrent un instant D’un carcan d’os De chair De sang. Sursaut après le saut Silence évidé de son noyau de paix Atomisation des mots la pensée Alors les yeux fermés Expérimente la mémoire du big-bang. On est bien loin de la mort L’avérée C’est une variation Une symphonie de cris Restés enfermés Dedans, "Cette mémoire des étoiles" Happée dans l’obscurité De trous noirs comme la gueule large D’un géant famélique. On dit pour s’alimenter en espoir: - Chaque matin revient l’aurore Et sa clarté Avec son baume anesthésique C’est omettre l’égarement de l’œil Et l’accident qui rend aveugle Le temps… Celui de se remettre Et l’acide des ans qui tend à nous démettre D’ici, où les pieds et le reste puisent sève, prodiguent… C’est oublier la bouche qui ne sait dire l’éclipse Ce face à face avec ce néant - Miroir Dans lequel on se voit et le jour disparaître Ce masque Derrière lequel l’air aussi Est en prière. C’est toujours bien sur Quand les jours sans murs se bâtissent Ouverts aux heureux possibles Que cette mémoire (Et ces yeux félidés) Nous regarde passer Scelle notre foi en un destin de proie. Jour à présent, Ou comment s’affranchir du pouvoir des trous noirs. -
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