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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-03-21 | | Je te parle de la pluie d’avant la pluie couchée, piment des bourrasques, sur la peau le sel des cristaux, brûlure des froidures. C’est une autre saison, dans la saison des mots avant l’orage. Peut-être qu’il fallait rentrer le jour au creux de la lumière et fermer la porte sur la tiède chaleur tenue jusqu’à l’autre matin la braise et la respiration. Mouvements des corps à peine rêves ondoyés dans la venelle du lit serrés entre les houles sans limites des laines les murs emmurés, les vents derrière la fenêtre. La route épleurée au bout de son chemin où s’achève la terre échevelée par l’automne. peut-être grise camaïeu de beiges cavalcades, averses de la mer grosse de vagues retournées, ce qui brise pour naître et se grise, alcool des soirs tremblants. Tu tombes dans le sens qui plonge sur, surnage vers, les Sargasses de l’in fini, le chant brisé et ses fibrilles aériennes, l’alchimie, les formules du voyage. Puis. Il n’y avait place pour la beauté qu’on assemble, chaque geste déployé faisait l’ample solitude, élan pour rassembler, miroir pour aller dessus les océans fragiles du possible, glisser vers, mirages d’autres îles d’ambre et d’écume. La terre liquide délivrance des marées, d’autres socles d'argile, les pieds dans le sang et le cri qui commence aux racines de l’échine
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