agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Bien ou mal...
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-02-06 | | Inscrit à la bibliotèque par Nicole Pottier
Le crapaud noir sur le sol blanc
Me fixe indubitablement Avec des yeux plus grands que n'est grande sa tête ; Ce sont les yeux qu'on m'a volés Quand mes regards s'en sont allés, Un soir, que je tournai la tête. Mon frère ? - il est quelqu'un qui ment, Avec de la farine entre ses dents ; C'est lui, jambes et bras en croix, Qui tourne au loin, là-bas, Qui tourne au vent, Sur ce moulin de bois. Et Celui-ci, c'est mon cousin Qui fut curé et but si fort du vin Que le soleil en devint rouge ; J'ai su qu'il habitait un bouge, Avec des morts, dans ses armoires. Car nous avons pour génitoires Deux cailloux Et pour monnaie un sac de poux, Nous, les trois fous, Qui épousons, au clair de lune, Trois folles dames, sur la dune.
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité