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agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-12-04 | |
Ah! mon poète, mon grand loup, mon sortilège!
Comment ne pas suivre le fanal de ta voix, comment ne pas venir tituber joyeusement dans tes cheveux en broussailles, m'allonger, bête clandestine, sur ton ventre laineux. À grand déferlement de langues souterraines, il est féroce l'hymne que nous miaulons, sur les toits, sous les buissons, ici, ailleurs et partout où l'imagination nous emmène; il vient de loin, ce chant hurlé à la lune, qui nous ramène inexorablement l'un vers l'autre, notre marche à l'amour, une avance implacable ponctuée de touche-à -tout et de rime-à -rien, entrecoupée de discussions cataclysmiques, de retrouvailles en cinémascope et en couleurs. Nous ne sommes jamais avares de mots à dévorer. Les nuits pressent notre impatience à fleur de peau; et les jours suivent, les jours et leurs élans giratoires, la soif du nous, les vertiges, le fracas de la roue à aubes et encore, toujours, cette errance charnelle, ce tendre périple tout en vagues et en divagations, notre naufrage, le plus doux de tous les retranchements avant que le quotidien ne nous recrache dans le vent comme de la graine de pissenlit.
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