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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-12-01 | | Je me souviens le jour Je me souviens le jour, longue pluie, face brûlée devant le feu, les os glacés, sur les dalles les pieds nus, les grandes salles aux damiers où des femmes passaient, à travers l’ombre lentement, des reflets. Quelques chants de troubadours, le vent sur les mèches fumeuses, baignant les couloirs d’une clarté neigeuse, une lente avalanche de notes, détachées de vielles vermoulues, dans l’espace brisé. Une fugue plus loin que l’on espère pouvoir aller, retirée du monde, hors la vie qu’on voudrait piétiner, attendre qu’elle bouge, se donne, peau effleurée, de toute la main le corps aux frissons s’éprenne. Avant que ne se ferment les portes, se relèvent les ponts, je quitte ma robe de fiction châtelaine, le long de l’escalier, avant le dernier tram, s’éteint l’ultime rampe du théâtre déserté. Ainsi l’âme se replie, lorsque se fendillent, les masques, le plâtre des rues factices, s’étrécit la perspective en trompe l’œil où les navires, fantômes se meuvent, nimbés de l’illusion du voyage. (Violaine Amalfi n'existe pas, j'ai créé cet auteur et ce texte pour vérifier une hypothèse)
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