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Le mythe de Sisyphe
poèmes [ ]
comme métaphore de l'hominisation

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par [Reumond ]

2025-01-09  |     | 



illustration : La montée vers la Conscience.







Les Veilleurs, anonymes comme des petits et de grands communiants, communiquent et communient avec le Cosmos par l’intermédiaire de l’ invisible et du visible, celui de leurs intuitions et de la Nature.

C’est de la sorte qu’ils sont à l’écoute du grand Orchestre cosmique, de cet éternel et infini Phil - Harmonique universel, dans lequel nous essayons, chacune et chacun faisant de son mieux, de jouer cette grande Symphonie planétaire, comme des particules libres ou des êtres doués de consciences, ou comme les éléments parsemés d’un grand Tout lumineux et clairvoyant.

C’est en quoi l’homo sapiens, celui que l’on dit « hominidé » est un inachevé ; et c’est en quoi il le sera encore et encore, tant qu’il n’aura pas éprouvé, compris et réellement pris conscience de sa véritable identité universelle, de sa véritable appartenance au Réel ou au Cosmos qui sont UN, et de la vocation qui en découle comme coule l’eau d’une Source unique.


Une montée vers plus de conscience

Tel Sisyphe (1) condamné par Hadès à rouler sans fin ses ombres jusqu’au sommet d’une pyramide de besoins inassouvis et de désirs toujours insatisfaits ; l’hominidé grimpe pour retomber de lui-même à son point de départ. Éternel retour et absurdité d’une existence qui nous pèse comme la masse d’un rocher ou comme la pesanteur des causalités.

Ou encore , telle une âme errante sur la pente raide de la conscience.

Ou une âme à la recherche de sa véritable Source ou de sa Maison intérieure.

Ou encore, un être cherchant à se satisfaire, prisonnier de ses ombres comme de lui-même (Cf. Platon), entre les dédales d’un labyrinthe qui serait celui d’une pyramide des besoins et des désirs.

Là où celui qui tourne ou gravite comme des planètes et des particules trouvera toujours la paix du cœur.

Entre dépossession, abandon de soi et détachement pour un don total au monde, il nous faut redécouvrit cette joie du pèlerin en route pour être plus qu’un « Moi-je » egocentré. Redécouvrir cet émerveillement des enfants, et le bonheur de faire la volonté de l’Univers, là où tous les chemins sont ouverts comme des portes du cœur. Cela semble être la seule manière ou la seule matière de se sentir en paix avec l’unité même du Cosmos, en répondant au seul désir et au seul besoin de l’Univers.

Monter en conscience, c’est comme monter en pèlerinage pour célébrer l’unité et révéler la place de chacune et de chacun dans cette grande harmonie universelle, là où le Réel est toujours présent et présence agissante.

Au festival des étoiles, qu’importe qui joue, qui est au clavier ou à la baguette… Du triangle aux violons, l’Essentiel est l’Harmonie qui règne dans cette gigantesque Chorale sans commencement ni fin, sans limites et sans individualisme.

D’une manière holistique et physicaliste, tout participe du Tout, comme le chœur des étoiles et celui des nébuleuses.
Le cœur du Cosmos est tout plein d’impromptus, de messes sur le monde, d’opérette et de valses dansantes de planètes et de lunes, comme dans un prélude pour galaxie ou de rhapsodie pour trous noirs.

Le Grand Principe Compositeur, lui-même s’en étonne, béat devant nos professions de foi, nos credo et de nos dogmes rigides. Il est là, ébahi devant nos déifications comme devant nos anthropomorphismes ; sidéré par nos interprétations de monde, nos lectures de l’existence, nos personnalisations ridicules et nos identifications égocentrées autant qu’insensées .

Dans l’infini et l’Éternité qui le traverse, Il reste coi devant la procession de nos identités idolâtres et reste sourd à nos prières individualistes comme aux trompettes de la Renommée. Il est là, impuissant, face à nos illustres illustrations de l’homme, devant nos faits et gestes, nos génocides et guerres fratricides, nos célébrations de la célébrité et toutes ces représentations autour de nos propres icônes incarnées.

Après tant de millions d’années, Il est étonné de la manière dont nous chosifions encore les choses et les créatures, comme si nous n’avions rien compris de la vraie Vie, et rien compris au Principe même qui meut tous les mondes, comme au sens même de ce grand Ballet Cosmique.
Les vrais Beaux-arts ne sont pas ici-bas ; ces derniers n’en sont que des pièges à « Moi-je », comme des apparences ou des reflets trompeurs…

Comme les jeux de tous ses petits rats planétaires dans la grande cour de récréation et de créations sans fin d’un Opéra sans aucune limite, les vrais et les beaux-arts, sont tous ceux qui donnent leur place et leur véritable raison d’être à chaque note, à chaque particule de matière, à chaque touche de couleur comme à chaque mouvement…

Qu’importe qui chante, qui joue du pinceau ou écrit au théâtre des étoiles ; qu’importe qui sculpte dans l’espace des œuvres de marbre froid ; ou qui élève des tours de Babel ou dessine avec dextérité d’incroyables décors… L’Essentiel est en nous, là où chacune et chacun est unique et essentiel. Et les Arts sont là pour nous le redire et redire encore, comme le sont nos sens, pour nous faire prendre conscience de notre méprise.

La vraie Maîtrise est dans les formes elles-mêmes et les informations, dans les ondes et les mouvements, dans les énergies et les masses… Des particules les plus humbles et les plus petites, jusqu’aux étoiles les plus brillantes et les trous noirs les plus emblématiques.

L’idéal du Cosmos, c’est ça ! Que le Logos soit avant tout le Créateur, avec la participation de tout un chacun. Que chaque particule consciente de l’Univers joue le jeu du Tout, comme dans une alchimie sacrée avec le feu des volcans et des super novae, pour transformer chaque élément dans l’Athanor cosmique et transmuter la Conscience en Agape éternelle autant qu’universelle et transformer ainsi l’Amour créateur en Conscience créatrice.

Afin que le Logos soit le génie en chaque particule, le talent en chaque ondulation de l’univers, lui qui est lui-même, l’anonyme par excellence, le talent caché et incarné dans les profondeurs de la matière, maîtrisant toutes les sciences, les connaissances et les pratiques…

En lui, chaque particule élémentaire est une étincelle de ce génie, un grand Artiste à sa manière comme à part entière, un virtuose de la vie, tout comme le Cosmos est un éternel Musée et les forêts des cimaises sans limites.

Les Veilleurs qui n’ont pas de « nous » à nouer comme des nœuds coulants, ni de « moi-je » intempestifs à dresser comme des idoles primitives, savent que chacune et chacun est une partie d’un Tout, et comme une partie prenante de l’Essentiel, comme la feuille sur la branche à côté du bourgeon, de la fleur dans la prairie, de l’oiseau ou de l’insecte…

Les Arts sont là pour cela, pour nous enseigner par les sens et la réflexion, l’Essentiel.

Pour nous faire prendre conscience et pour agir en fonction de cela ; car tout s’explique ici même, la physique est un miracle de la Nature, un véritable grand miracle de la vie.
Prendre conscience que ce que les anciens nommaient la concupiscence (le savoir/le pouvoir/les avoir/les devoirs/le vouloir…) c’est réaliser qu’ils sont en réalité des modes de fonctionnement individuel, des états d’âme et d’esprit qui nous éloignent de notre véritable appel à l’Universalité ou à d’une éternelle vocation à l’Agapé.

Parce que chaque grain de sable à la conscience d’être la plage ou le désert ; que chaque goutte d’eau à la conscience d’être la mer ou l’océan… Et plus encore… Parce que poussières d’étoiles, nous sommes tous les enfants du Verbe et du Cosmos.

C’est là le seul Principe ou la seule morale du Cosmos, et c’est là ce que ressentent tous ceux qui ont fait l’expérience de « l’Imminence d’une vraie vie » (EMI/NDE).
L’immanence en « jeu » et non pas en « Je », c’est ça « l’Enjeu » !

C’est cette prise de conscience de notre identité profonde ; celle d’un appel à aimer toujours davantage ; c’est là notre seule et unique « identité universelle », comme une vocation ou un appel à « l’Agapé éternelle ».

C’est une « Révolution intérieure » comme une « Bonne résolution », tel ce subtil « Passage » du virtuel dans lequel nous existons vous et moi, comme dans la matrice du monde, pour transiter de prise de conscience en prise de conscience, ou d’état en état, vers cette « Vraie Vie » , à la proximité d’une Présence plus grande encore, d’une « présence » ou d’un « présent » qui va se produire prochainement, non pas comme une menace, mais comme une véritable « libération », d’où la substance même des substantifs « proche » ou « prochain », c’est-à-dire sur le point d’Être, et de se reproduire sans cesse dans un éternel Présent.

La seule manière de transcender, d’alchimiser ou de transfigurer, les absurdités de l’existence, est de transsubstantier l’existence en vraie Vie ; d’éprouver et de découvrir peu à peu le sens même du substantif « Vie ».
Plus je peux, plus je veux, plus je dois, plus il me faut … « exister » coûte que coûte, et plus l’existence semble m’enfermer et me sanctionner. Parce que nous tournons fou, sans véritable liberté dans nos espaces trop personnels (espace temples et espace tempes). Parce que toutes nos émotions et pensées sur l’existence elle-même reviennent à se mordre la queue pour rien.

Pour éprouver jusqu’au Tout et prendre conscience de notre appartenance Cosmique et de ce désir fou d’amour sans condition, il nous faudrait progressivement sortir de ce perpétuel état de victime, et abandonner cette tendance des Sapiens à la paranoïa ; laissez là notre désir de « pouvoir », celui de tout contrôler, pour maîtriser nos existences, afin de transcender notre responsabilité dite « individuelle » pour la métamorphoser ou convertir en responsabilité plus large, plus grande et plus Universelle.


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