agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2023-09-04 | |
Souvent croisées
Parfois rencontrées Elles venaient comme des fleuves Sur la terre du corps. Les félines miaulaient Leurs désirs cachés Comme miaule une portée Au fond d’un trou Et se drapaient de sueur En faisant les yeux doux. Le ventre mordu Par le poison Les belles pointaient La fierté de leurs seins Au ciel du plafond. Quand des nuages gris Venaient ombrager leur front Elles cherchaient les mains De la déraison Et leurs jambes audacieuses Encerclaient le feu. Puis Elles s’en allaient Sourire aux lèvres Et La sève apprivoisée. * Sa nudité ruisselait Comme une source Sur la roche du désir. Nous mélangions Le cours d'eau Dans le lit de la chair Et Quand mordait son regard Dans les fruits du jour S’apaisaient les blessures. * Elle était italienne Brune était sa peau Bruns étaient ses yeux Et ses cheveux. Dans le vent de son regard Fleurissaient la folie et la passion. Les fruits de sa poitrine S’offraient au soleil Et ses extrémités défiaient L’ombre des chemins. Nous vivions nus sur la pierre Comme des lézards Nous fumions la musique De nos corps entrelacés. Nous vivions Loin des hommes Avec les silences Et les chants de la mer. C’était une petite maison Au bord d’une falaise Dans le Sud marocain Une vie au ralenti Une respiration suave. Et Quand les nuits Se faisaient fraîches Sa chair Comme un grand feu.
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité