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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2022-03-21 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt OR, le Dieu qui aimait les gens Comme des enfants innocents Envoya sur terre un prophète Pour leur annoncer son amour, Leur apprendre la vérité. Tout comme notre Dniepr immense Coulait sa parole, tombait Au plus profond du cœur des gens, D’un invisible feu brûlait Des âmes jusqu’alors gelées. Et les gens éclairés par lui Aimaient le prophète et partout Le suivaient en versant des larmes. Mais pervers, ils ont corrompu La sainte vérité de Dieu. Ils ont offert des sacrifices Aux dieux des autres, les infâmes ! Ils ont lapidé le saint homme Sur la place – malheur à vous ! Alors dans sa juste colère, Le grand Dieu comme pour les bêtes Les plus sauvages et féroces Ordonna de forger des fers, De creuser des cachots profonds. Et, race féroce, cruelle, Au lieu du prophète humble et bon, C’est un tsar que Dieu vous donna. Kos-Aral, 1848 St-Peterbourg, 1859 Traduit par Eugène Guillevic (In Maxime Rilsky et Alexandre Deitch, Tarass Chevtchenko, Paris, Seghers, (Poètes d’aujourd’hui no 110), 1964, pp. 97-98)
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