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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2022-03-14 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Passent les jours, passent les nuits, Passe l’été, bruissent Les feuilles mortes, Les yeux s’éteignent, Les pensées sommeillent, Le cœur dort. Et tout s’endort… Et je ne sais Si moi je vis, si je décline, Ou si je traîne par le monde, désoeuvré, Car je ne puis plus ni rire ni pleurer… Où es-tu mon destin ? Où es-tu mon destin ? N’en aurais-je aucun ? Dieu, si tu m’en refuses un beau, Donne-m’en un triste au moins. Ne me laisse pas m’assoupir en marchant, En laissant mourir mon cœur, Et traîner de par le monde Comme un arbre au tronc pourri. Permets-moi de vivre, Vivre avec mon cœur, Et aimer les Hommes, Ou sinon, les haïr, Mettre le feu au monde ! Il est terrible d’être enchaîné, De mourir en captivité, Il est bien pire cependant : Dormir, dormir en liberté. Et s’endormir à tout jamais, Sans laisser de trace aucune, Comme si l’on n’avait jamais vécu ! Où es-tu mon destin ? Où es-tu mon destin ? N’en aurais-je aucun ? Dieu, si tu m’en refuses un beau, Donne-m’en un triste au moins. (Traduit par Myroslawa Maslow in Anthologie de la littérature ukrainienne du XIe au XXe siècle, Paris-Kyiv, 2004, pp. 205-206)
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