agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2018-01-17 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Un poème a chantonné tout le jour
Et n’est pas venu On a senti sa présence tout le jour Soulevante Comme une eau qui se gonfle Et cherche une issue Mais cela s’est perdu dans la terre Il n’y a plus rien On a marché tout le jour comme des fous Dans un pressentiment d’équilibre Dans une prévoyance de lumière possible Comme des fous tout à coup attentifs À un démêlement qui se fait dans leur cerveau À une sorte de lumière qui veut se faire Comme s’ils allaient retrouver ce qui leur manque La clef du jour et la clef de la nuit Mais ils s’affolent de la lenteur du jour à naître Et voilà que la lueur s’en re-va S’en retourne dans le soleil hors de vue Et une porte d’ombre se referme Sur la solitude plus abrupte et plus incompréhensible. Référence: GARNEAU, Hector de Saint-Denys, Poésies. Regards et jeux dans l’espace. Les Solitudes, Montréal, Fides, 1972, p. 127-128.
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité