agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 2101 .



Le pacte du silence
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Célé ]

2015-09-18  |     | 



Où vas-tu ? Se demande un semblant de réponse.
Le silence faux aigle à l'envol aérien,
Lui qui bordant la bouche empêtrée dans les ronces
Grêle des ciels où toi de moi ne connais rien.

Et la main sur le cœur planque au quai des Orfèvres
Des aveux menottés à cette paraison
Où le sombre taiseux clôture lèvre à lèvre
Ma manière de dire en pleine déraison.

L'indomptable silence entre nous s'évertue ;
Pour chausser la pensée il est pied dans le val
Et chaque jour qui passe une journée perdue
Hissant jusqu'au cerveau sa fièvre de cheval.

Puisque chancelle en moi sans la moindre confiance
L'hirondelle des jours revenue épauler
Avec si peu d'adresse et beaucoup de patience
Les ailes des oiseaux trop faibles pour voler.

Ta chevelure longue à revenir s'arrête
Sous l'averse de neige où le maître-nageur
Dans l'immensité noire au-dessus de ma tête
Devient par tes atouts l'un des thèmes majeurs.

Que j’insuffle l'ivresse entre l'aube naissante
Et son contradictoire inhumant des doublons
Comme un soleil vêtu d'une ombre évanescente
S'évapore sans moi de quelques cheveux blonds.

Ne serais-je qu'un bruit qui racle… Entre nous, pelle
Et râteau sur le pont des Pierres sont mutins,
Esclaves de moi-même où des camions poubelles
Vident le désespoir dans le petit matin.

Le noir cercle les yeux d'une psyché qui berce
Le soir, sombre miroir, comme le jour l'enduit
D'un mélange tombé du monde à la renverse
Où ma grise couleur ne paraît pas en lui.

Pourtant j'aurais ce soir tant de choses à dire
Mais les mots sont couverts par des cris de putois,
Aléatoires cris écrivant la satire
D’un apparent bien-être inconnu depuis toi.

Un duo de mulets et des bœufs pour quartette
Dans les champs de labour deviennent les neveux
De ma stérilité quand tu tournes la tête…
Que les mots d'amour se perdent dans tes cheveux.


.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .