quand tu penses que le temps résout tout, arrive à point ledit tymp,, pour te rappeler que l'autre n'est qu'une invention maudite d'Adam...

le lever du soleil, comme le coucher, n'est plus assez pour garder l'ordre dans l'univers du seul être conscient de sa fin...

ledit tymp grandit vite, les racines au plus profond de l'inconnu humain, et l'homme ne peut pas arrêter l'arbre du tymp de lui arriver jusqu'à la tempe...

pour plusieurs, Godot est né... pas à pas, il conquiert un vaste territoire - espoirs, rêves, automne, prières, pommes, rivières et... fleurs de tilleul...

quand il ne reste plus que les beaux souvenirs, le deuil fini, comme l'attente aussi... tu commences à chercher l'épaule de la muraille blanche, l'espoir change sans que tu saches, le silence est de plus en plus long et lourd, et tu continues de vivre à la manière de l'inconnu... refaire n'a pas de place dans l'univers du tymp... il coule... il coule... en creusant en nous un lit, pour laver l'âme de toute angoisse envoyée à sa conquête par l'esprit tourbillonnant d'Adam...

l'esprit avec ses pensées...
l'âme avec si peu de mots...
celui qui sait...
ne gagne et ne perd
même pas un sou
de tout l'arc-en-ciel
paru après la pluie chaude d'été
au milieu d'une vie...





Bucarest, le 1er juin 2015