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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-03-24 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Tes mains ouvertes et chaudes Tes pieds comme de petits rats blancs Tes deux bras comme des ruisseaux Tes deux cuisses des fleuves Et ce flanc au triangle de pourpre Je m’enfonçais dans les abîmes de mes désespoirs Mon amour m’apportait les matins révélateurs Mon amour m’accordait les soirs de sacrilèges adorables Mon amour me fournissait la nuit du crime Mon amour nous assassinait Et pourtant mes hauts peupliers Fusillant le ciel Me donnaient la grâce De la dernière et belle absolution. (Alain Grandbois, « Pourpre » in Poésie I, Montréal, PUM, (Bibliothèque du Nouveau Monde), 1990, p. 288)
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