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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-01-25 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Ce n’est pas une demoiselle Qu’une parure de dentelle, Comme d’autres, peut consoler : Si vous alliez à mon village, Vers la blanche et lointaine plage Où mon cœur seul peut s’envoler, Vous la verriez lente, pensive, Tandis que la nuit claire arrive, Au bord des flots venir s’asseoir, Et sur la grève solitaire Égrener son pauvre rosaire À la même heure chaque soir. ………………………………………… Comme une veuve abandonnée Ne pleure pas, ma bien-aimée : Tu peux rêver à mon retour, Garde ta foi, pure bretonne Je t’aime comme une Madone, D’un invincible et sûr amour. Quand reviendrai-je ? Enfant, qu’importe, Si franchissant ton humble porte Où mon cœur était demeuré, Je retrouve comme naguère Tes douces lèvres de prière, Et tes yeux qui m’ont tant pleuré ! Si je te reviens, ma promise, Nous aurons sur la lande grise Une maison devant le port… Si le vent du malheur me pousse, Si je ne reviens pas, ma douce, Garde ton cœur au pauvre mort ! Tu m’attendras toujours la même, Et mon âme dira : « je t’aime, À ton âme vivant d’espoir, Ô ma brune et fidèle Ilienne, Malgré la mort tu seras mienne : Le ciel est fait pour nous revoir ! Île de Sein, 1903 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 38-39)
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