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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-01-07 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt La neige d’aubépine embaumait le chemin, Nous allions tous les deux nous tenant par la main, Des oiseaux bâtissaient un nid au fond des branches. Assis près de la source où chantaient les roseaux, Nous avions contemplé les amours des oiseaux Tandis qu’autour de nous s’envolaient des fleurs blanches… La neige de l’automne errait sur le chemin, Les feuilles tournoyaient une ronde sans fin Et déjà les oiseaux avaient fui leur demeure… Notre amour s’éteignait dans notre cœur changeant, Elle avait un regard doux, mais indifférent, La brise soupirait comme un enfant qui pleure. La neige d’hiver blanchissait le chemin, Ma main comme autrefois ne cherchait plus sa main, Un pauvre nid battu tremblait sur une branche, Je ne vous aimais plus… j’étais seul au sentier, Mais j’ai pleuré tout bas le rêve printanier Mort sous le doux linceul de l’aubépine blanche. Brest, décembre 1899 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 92-93)
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