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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-12-29 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Mon cœur est un oiseau volage Qui se repose à chaque instant, Il cherche l’ombre du feuillage Mais ne s’arrête qu’en passant. Puis il s’enfuit à tire-d’aile… -N’espérez pas le retenir – Mon cœur léger est infidèle Et ne doit plus vous revenir. Il a trouvé d’autres ombrages Il a trouvé des chants plus doux, Et de rivages en rivages Il s’éloigne toujours de vous ! Il a trouvé d’autres caresses; Les vôtres n’ont qu’un souvenir Qui dans les nouvelles ivresses Achève de s’évanouir… Ne pleurez pas mon inconstance, Vous m’auriez oubliée un jour… -L’oubli c’est la moindre souffrance Qui puisse naître de l’Amour ! Audierne, septembre 1900 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 79-80)
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