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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-10-13 | |
devant la terre pieusement je m’incline
je remplis mes mains de poussière. je la respire. comme dans un rituel, mes joues plongent dans elle j’en remplis mes poches. je verse leur contenu en toi. je te reconnais dans le morceau de viande que tu as donné à mon corps. je le touche, je le sens, je le goûte. nous nous rencontrons de nouveau. j’ai dû te suivre. je devrai t’accompager… pour toujours. dans le même jardin d’antan nous continuons à fabriquer nos habits de feuilles de figuier ; pareillement à la brise, celles-ci caressent nos troncs nous obéissons à la voix de la croix, nous domptons nos errances dans le frémissement de la cierge, voilà des chandeliers dorés ; bien que parfois nous blasphémions, nous revenons toujours vers des églises. nous nous repentons. nous vivons la résurrection ………………………………………………………………. chaotique et vide, la terre succombe dans la léthargie, le temps donne des verdicts L’Esprit de Dieu au-desssus des eaux des astres dans le ciel annoncent les matins la semence de l’herbe répand la vie la pluie fait fleurir les arbres. les pommes résonnent dans des cadences chaudes des vapeurs quittent la terre. elles humidifient l’atmosphère. elles la parfument de leur encens le visage de l’homme, visage de Dieu ; des corps nus se perdent dans la rivière de l’Éden, ils se confondent au milieu des cris poussés dans la vallée du Sion au milieu du paradis, on aperçoit l’arbre de la vie et les yeux brillants du serpent rompant le mystère… « j’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » tu l’embrasses, tu la couvres de tes baisers les baisers de ta bouche plus parfumée que le vin son nard inonde tes yeux de son odeur tu te tues, tu t’enroules dans elle comme dans la lumière d’un candélabre comme elle est belle ! plus belle que les sanctuaires de Chedar plus gracieuse que les tabernacles de Salomon les cèdres voilà votre toiture les cyprès voilà votre abri dorénavant ils seront des errants des chardons et des épines que la terre va produire vanité et poursuite du vent Eve la mère de la vie appartient à lui. dorénavant elle obéira à lui. son sang coule à flots comme des torrents. dans la plaine sèche, il n’y a pas de fontaine. mais son fils naît. il suce le lait ensemble avec la poussière, après la chute vient l’ascension. il recueille des navires aux rameurs qualifiés pour la voie qui suivra : « il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses oeuvres : c’est là sa part » ………………………………………………………………… nous secouons nos pieds. le sable du désert coule de nos corps au milieu de la forêt de chênes de Beer-Chéba nous crions le nom de Dieu dans des calices d’onyx le vin frémit la vieille Sara va donner naissance au fils d’Abraham. ils l’appelleront du nom d’Isaac. grand et merveilleux est le Seigneur ! loué soit Son nom ! nous lavons nos mains chacun dans les larmes de l’autre nous prenons notre eucharistie de pain azyme chacun dans le sourire du prochain nous apaisons notre soif avec des soufflets d’eau et de vin sans cesse remplis par notre zèle vivifiant …………………………………………………. nous portons notre croix tout comme Loth une fois un beau jour l’hiver s’en va, la pluie cesse de tomber c’est la saison des cantiques : voilà des fleurs dans les champ dans la poussière des voix des tourterelles.
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