agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-10-28 | |
Un temps sans mémoire:
ce n’est que L’Oeil Divin - content de Soi-Même - qui veille le vol de L’Aigle en cherchant ardoisement sa proie L’Oeil Divin en flottant sur mon coeur, en enveloppant ma tête et en me laissant être une montagne avec la cime dirigée vers l’océan des éléments L’Oeil Divin en cognant les doigts de l’air - des flutes infinis des nuages - dans les murs d’une maison intérieure où il est possible que j’habite, mais c’est une maison que je ne peux pas la voir, je ne peux que la sentir avec intermitences en se balançant entre terre et ciel, selon mon sang palpitte quand trop près de ma tête, quand trop près de mes semelles, selon que mon oiseau fermé dort ou se réveille L’Oeil Divin en me disant quand je dors que Lui est en moi et je suis en Lui, mais, quand je me réveille, je ne sais plus qui veille et qui est véillé L’Oeil Divin en me laissant être vulnérable comme le brin d’herbe pour me pouvoir sauver toujours dans le dernier instant quand je m’en vais sans cesse vers l’autre côté du tunnel beaucoup trop vite pour que je puisse me déchirer dans le rythme du destin et Il me prend vite la main restée à la première porte pour me voire encore une fois, pour me tourner en rond avant que je deshabille ma salopette L’Oeil Divin en me tournant en rond sans que j’en sente quelque chose, en me laissant m’empêcher toujours de tant de choses qui ne me laisse pas vivre parce qu’elles sont la vie-même Comment ça, la vie-même ? Et moi, abattue dans leur chemin jusqu’à ce que je devienne pierre jusqu’à ce que je sois moi -même une chose ?... Qui est dedans et qui est dehors quand tout est un Cercle ?... Un temps sans mémoire : L’Oeil est l’Immobilité, le sourire et la mort, le réveil et le sommeil, la chute et le vol - tout n’est qu’immobilité - L’Oeil Divin le sait en Se rêvant L’oeil sourit dans Son sommeil quand il voit l’arrière petit-fils de Noe en tirant la flèche de sa gibecière, en la lessant tomber dans la gueule du canon, dans la gueule de la bombe atomique - quelle invention cette bombe-là ! Il rit dans Sa barbe : l’arrière-fils de Noe, n’a- t - il pas trouvé une autre méthode de revenir chez Moi que chasseur sur l’écran de Mon Oeuil en essayant tuer des aigles de lumière ! L’ordinateur invisible - la toile ondoyante de l’air qui s’écoule dans les fils de la vie comme l’eau dans le val - l’ordinateur à l’arrière duquel Je manoevre leurs vies - n’est-il pas soupçonné par ceux qui sont préocupés à consummer leurs destins devant leurs calculateurs terrestres Orage avec soleil, pluie avec pierres, tremblements de terre et ouragans, la caresse douce du soleil ou une brise agréable - tout a sa place en moi en attendant leur tour en silence Les gens disent : le bien et le mal, Je dis: tout provient du Tout : l’oiseau dans son vol, le vol de la flèche qui se dirige vers des ailes nostalgiques, le brouillard qui couvre l’abîme de la chute, l’aiguille magnétique qui déplace les coins du carré de Mon Cercle Les gens disent : entropie Je dise: un nouveau réveil du sommeil quand tout renaît du cendre de Ma Pensée, toujours frais et immortel par la présence-même de la mort permanente
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité