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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-10-07 | |
III
Ne t’effraie pas, je ne peux pas te chasser - l’anathème du ciel s’est mis à la traverse - depuis que je porte des sandales, je t’attrape par la boue et le brouillard Sans que je sache, pendant le sommeil dans ma chambre - peut-être quand, en rêve, j’embrassais l’arc-en-ciel et je me couvrais avec lui comme vêtement - je suis devenue sablier et j’ai commencé à couler Dès lors je ne peux pas m’attraper - je ne sais plus enlever mes yeux vers le ciel Je te regarde et mes os craquent doucement dans l’embrassement de ton corps vigoureux ( où je veux mourir et je ne meurs pas ) Nos corps deviennent un arc-en-ciel de terre et nos âmes se dissipent en herbe, nos haleines se perdent parmi les files chétifs et verts pour chauffer les blessures cachées de La Terre N’essaie pas les regarder, tu ne verras rien! C’est mieux qu’on écrase des mots dans les vagues - c’est ici que se cachent toujours des rives; C’est mieux qu’on lit dans le grain de l’écume - on apprend les mystères en flottant On verra en flottant croître en haut l’arbre avec la courronne sur La Terre et la racine dans la poitrine de Jésus.
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