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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-10-05 | |
I
Des jardins aux ruches et bourdonnement d’ abeilles avec les arbres penchés jusqu’à terre me souviennent les gens purs et divins avec des lotus sur leurs fronts et des anges-gardiens auprès d’eux On était nous seuls dans Le jardin du monde et tu étais païen et philosophe en lisant les mystères de la vie dans les fils de l’herbe fraîche mais aussi dans mes yeux Tu étais païen et géomètre - en devinant les mystères sur la Terre - et en mesurant les distances sans mètre qui n’était pas encore inventé Oh, on vivait des jours merveilleux! - tu étais géomètre et aussi poète et la vie était merveilleuse sans mots, sans alphabet Je venais vers toi sans que tu me sentes en flottant sur des nuages bleus, solitaires et mes yeux, noyés en amour, étaient bouillants et fascinants comme aux amoureux Quand je me penchais, le murmure des mers se versait vers toi et les désirs, cachés dans le vent, dispersaient mes cheveux en laissant ouverts des chemins vierges de feu Ton regard cueillait le bleu du ciel et le versait doucement sur moi; sur nos fronts tombaient des étoiles qui nous perdaient dans la réverie du soir Et pourtant, lors de notre connaissance - quand on armonisait parfaitement avec La Lune- les bonnes pensées se sont dissipées et on a posé sur nos fronts la courronne d’épines Tu aurais pu ajourner ton arrivée - en te laissant conduit d’une étoile – mais tu es arrivé tout auprès de moi en descendant ta lumière comme voile Nos yeux sont, tout d’un coup, lourds et brumeux et aucune étoile n’y luit pas; dans la danse avec le corps collé à terre tous les gestes d’essor périront en nous J’étais une nymphe du fond de la forêt - le soleil regardait par le bocage mon charme - et je recevais des baisers du vent et des étoiles; j’enveloppais mon corps avec des feuilles de framboises pour attirer les satyres qui m’appelaient du bord du lac et de la forêt Oh, comme j’étais charmante sans voiles et sandales! Je m’éprisais des rotondités du ciel en regardant mon corps; mon peau frais, luisant et mol affolait Indra qui m’avait jeté du haut des étincélants opales Je dansais follement dans l’air bouillant j’enveloppais les mains avec des nuages blancs et les pieds avec des étoiles Au- dessus de ma tête s’aimaient deux astres avec La Lune Je ne savais pas ce que c’est le souvenir et je ne savais pas non plus que je suis Une Tous les astres tournaient en rond en moi et les soleils luisaient dans mes yeux Les couleurs dansaient en air d’après moi les jours et les nuits n’avaient aucune quénouillée; des bracelets-arc-en-ciel de fleurs restaient frais sur les mains blanches enduites par Gaia Une musique en moi, restée allumée elle était vainquante, mais aussi vaincue; les idées se cachaient dans les herbes minces en étant écoutés par dieux et déesses Je parlais avec Gaia par des gestes plus clairs que tout mot prononcé dans le monde sur la terre; un troupeau de reins paissaient dans mon sang quand tu t’approchais pour vaincre mon âme Tu m’as voulu traîneau avec ardeur pour glisser en moi comme une chimère; du cendre et du feu étaient dans ma cimbale et non pas L’Esprit Saint avec le saint myr J’étais sorcière et, sans que je le veuille je déplaçais les choses nonvivantes.
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