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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-06-15 | |
Viens!
Je t’appelle Mon sang court comme si un poème me réveillait du sommeil Viens! Ne me laisse pas aux arbres noirs et frais Ne regarde pas seulement le ciel sans que tu voies par où tu marches Tu me trouveras dans les feuilles malades des couleurs maron et jaune Je t’appelle sans mots, je ne sais pas comment faire autrement Regarde en bas - tout ce qui est vivant suit tes pieds Il n’y a plus la mode des poètes bacoviens - des nuages noires se reflètent d’un certain temps dans des gens anonymes et pressés qui ne savent plus se regarder en yeux parce qu’ils sont antediluviens Ils répètent sans cesse avant s’endormir des poèmes bacoviens qu’ils n’ont jamais lus ou ils rêvent le corbeau de Poe qui frappe à coups de bec dans leur fenêtre dans le rythme d’une romance depuis longtemps démodée Soyez tranquilles! Ils n’ont pas lu non plus Poe - ils ont assimilé son état d’esprit dans l’espace d’entre réveil et sommeil Ils ne sont pas encore trop proche de néant, leur corps est encore vivant Viens! Je t’appelle Mon sang court comme si un poème me réveillait du sommeil Regarde en bas - tout ce qui est vivant suit tes pieds Je t’attends demain sur le mont Arrarat comme tout être antediluvien Tu me reconnaîtra selon mon regard, selon mon amour qui chasse le néant. traduction - l'auteur
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